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BNP Paribas, la première banque de la zone euro, a généré un bénéfice net record de près de 11 milliards d’euros en 2023, en hausse de 11,4% par rapport à 2022. Malgré cela, l'action de BNP Paribas a chuté de 9,21% en Bourse le 1er février 2024 en raison de la révision à la baisse de certains objectifs financiers. La banque a décalé d'un an son objectif de rentabilité des fonds propres (Rote) à 12% pour 2026, contre 2025 auparavant. Cet indicateur a été pénalisé par une taxe bancaire en Belgique et la fin de la rémunération des réserves minimales que les banques placent à la Banque centrale européenne (BCE). BNP Paribas doit également déployer 4,6 milliards d'euros de capital provenant de la cession de sa filiale américaine, Bank of The West. D’après Jean-Laurent Bonnafé, directeur général de BNP Paribas, les banques européennes sont confrontées à plusieurs défis, y compris le financement de la transition écologique, l'intégration de l'IA et la gestion des ressources humaines. « Plus la BCE attendra longtemps pour baisser les taux, plus la morsure sur l’économie sera importante. Le ralentissement est d’ailleurs déjà marqué en Europe », a-t-il indiqué dans un entretien avec Le Figaro. (Le Figaro, Danièle Guinot, 02/02 ; L’Agefi Quotidien, Aurélie Abadie, 02/02 ; Les Échos, E. Le, 02/02 ; Le Figaro, Cécile Crouzel et Danièle Guinot, 02/02)
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Deutsche Bank a annoncé le 1er février la suppression d’environ 3 500 emplois dans le cadre d’un plan de réduction de coûts de 2,5 milliards d’euros. Bien que son bénéfice net pour le quatrième trimestre ait chuté de 30% sur un an, atteignant 1,26 milliard d’euros, ce montant demeure supérieur aux attentes des analystes qui tablaient sur un bénéfice net de 832 millions d’euros. L’institution financière prévoit également d’augmenter son dividende et ses rachats d’actions de 50% en 2024, tout en relevant son objectif de croissance des revenus pour 2025. Elle a l’intention de racheter pour 675 millions d’euros d’actions au premier semestre 2024, visant un produit net bancaire de 32 milliards d’euros en 2025. (L’Agefi Quotidien, Aurélie Henri, 02/02)
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Après une série de records, les Bourses mondiales marquent le pas. Cela est notamment due à l’annonce du gouverneur de la Réserve fédérale (Fed), Jerome Powell, d’écarter une première baisse de taux en mars. Cette déclaration a particulièrement impacté les compagnies technologiques à Wall Street. Le Nasdaq a baissé de 2,2% et le S&P 500 a perdu 1,6%, ce qui représente leur plus grande chute depuis septembre 2023. Par ailleurs, « pour que la Fed entame son cycle d’assouplissement, elle devra être convaincue que l’inflation ralentit de manière générale et que son ralentissement ne se concentre pas uniquement sur les biens », a estimé Jonathan Duensing d’Amundi. (Les Échos, Bastien Bouchaud, 02/02/2024)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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Suite aux indications du gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, la Fédération bancaire française (FBF) annonce la mise en place d'un dispositif de réexamen des dossiers de crédit immobilier refusés, opérationnel de février à décembre 2024. En décembre 2023, les banques françaises s'étaient engagées à offrir la possibilité d'un second examen aux ménages solvables dont la demande de crédit immobilier avait été rejetée. Les conditions pour en bénéficier incluent le respect de la norme Haut Conseil de stabilité financière (HCSF), notamment un taux d'endettement maximal à 35% et la durée maximale d'endettement à 25 ans. Les emprunteurs ne doivent pas être inscrits sur les fichiers d'incident de paiement gérés par la Banque de France. Ce dispositif est une réponse aux déclarations de François Villeroy de Galhau sur les refus de dossiers. (L’Agefi, Aurélie Abadie, 02/01)
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En 2023, le Crédit Agricole a été l’établissement le plus compétitif en matière de prêts personnels, selon le comparateur CheckmonCredit.fr. Quatre de ses caisses régionales figurent dans le top 5 : Aquitaine (1re), Nord de France (3e), Île-de-France (4e) et Centre-Est (5e). Sergio Monteiro, fondateur du comparateur, souligne : « En 2023, les offres du Crédit Agricole d'Aquitaine ont été particulièrement performantes en ce qui concerne les prêts travaux (tous types de travaux, rénovation énergétique ou non) et les crédits auto éco-responsables ». En 2023, la tendance a été à la hausse des taux d'intérêt, mais aussi à la généralisation des prêts éco-responsables, qui permettent de financer des projets de transition énergétique à des taux préférentiels. (www.moneyvox.fr, Vincent Mignot, 01/02)
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La réactivation des règles fiscales européennes ainsi qu'une baisse des transferts de l'État et le ralentissement économique rendront l'exercice comptable de 2024 difficile pour les collectivités territoriales françaises. Selon un rapport de l'agence de notation Scope Ratings, ces facteurs exerceront une pression sur les budgets publics locaux. Les auteurs anticipent une hausse des coûts due à l'inflation et un ralentissement de l'augmentation des rentrées fiscales. En outre, les collectivités seront fortement exposées à la hausse des salaires, tandis que la croissance du financement provenant de la TVA devrait ralentir. L'agence suggère une gestion budgétaire plus stricte, des règles d'emprunt plus rigoureuses et une meilleure autonomie budgétaire pour 2024. D’après Scope Ratings, seules les collectivités italiennes s'attendissent à des difficultés financières similaires. (L’Agefi, Jean-Loup Thiébaut, 02/02)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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Une étude publiée le 1er février 2024 dans la revue Science remet en question des estimations du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) concernant la capacité à éliminer le dioxyde de carbone (CO2) de l'atmosphère par le biais de reforestation. Selon les experts du Giec, les techniques de stockage existantes pourraient, en théorie, stocker jusqu'à 21 gigatonnes de CO2 par an d'ici 2050. Cependant, l'équipe qui a mené l’étude, dirigée par Alexandra Deprez, chercheuse de l'Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri), estime que cette capacité de stockage est surestimée au risque de provoquer un conflit d'usage des terres. Atteindre cette capacité nécessiterait de mobiliser trois fois la superficie de la Chine, ce qui risquerait de menacer la sécurité alimentaire de 300 millions de personnes supplémentaires. Pour les chercheurs les capacités réalistes de capture de CO2 sont plutôt de l'ordre de 5,1 gigatonnes par an. (Le Figaro, Anne-Laure Frémont, 02/02)
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Les microentreprises, avec moins de 10 employés et un chiffre d'affaires inférieur à 2 millions d'euros, privilégient les réseaux sociaux comme moyen de communication. En effet, 44% d'entre elles sont actives sur ces plateformes, tandis que seulement 37% disposent d'un site internet. De plus, 42% possèdent un profil officiel sur au moins un réseau social. Cependant, l'utilisation des médias sociaux pour partager du contenu multimédia tels que des blogs ou des wikis est moins répandue, concernant seulement 17% des microentreprises. La pandémie de Covid-19 a joué un rôle dans ce choix, avec plus d'un tiers des entreprises ayant développé ou intensifié leur présence en ligne. L'utilisation des réseaux sociaux varie selon le secteur, avec une présence moindre dans les entreprises de transports, de stockage et de construction (22% à 28%) par rapport à celles de l'hôtellerie et de la restauration (66%). (Le Figaro, L. D., 02/01)
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Le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé une série de mesures pour répondre à la colère des agriculteurs. Ces mesures incluent la suspension du plan Ecophyto visant à réduire de 50% l'utilisation de pesticides d'ici 2030 et des changements aux dispositions concernant l’usage des pesticides, notamment les zones de non-traitement. L'exécutif planifie aussi le déblocage de 400 millions d'euros et propose de renforcer la loi Egalim, qui protège le revenu des agriculteurs, tout en menant des contrôles pour vérifier l'origine des produits. Paris prévoit également d’inciter à une loi Egalim à l'échelle européenne et à un réseau européen de répression des fraudes. En réaction, la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs ont appelé à suspendre la mobilisation. Par ailleurs, Gabriel Attal a rappelé l'opposition de la France à un accord commercial entre l'Union européenne et le Mercosur. (La Croix, Alban de Montigny, Marie Dancer, 02/02)
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Lors d'une conférence de presse à Bruxelles le 1er février, où il participait à une réunion des Vingt-Sept consacrée à l'Ukraine, le président français Emmanuel Macron a lancé les grands chantiers européens sur l'agriculture. Il a discuté avec Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, de la nécessité de réviser l'approche européenne en matière agricole et de créer une force européenne de contrôle sanitaire et agricole pour prévenir la concurrence déloyale entre les États membres. Emmanuel Macron souhaite que les produits entrant sur le marché européen soient soumis aux mêmes normes que celles imposées aux agriculteurs européens. Il a également appelé à simplifier les formalités administratives imposées aux exploitants dans le cadre de la Politique agricole commune (PAC). La proposition sera prête d'ici la prochaine réunion des ministres européens de l'Agriculture, prévue le 26 février. (Le Figaro, Anne Rovan, 02/02)
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La transition écologique est souvent critiquée comme étant à l’origine des difficultés agricoles, alors que le secteur agricole est à la fois victime du changement climatique et un acteur majeur de cette transition. Actuellement, le secteur agricole s’engage activement dans sa transformation vers des modes de production plus durables. Il pourrait potentiellement devenir neutre en carbone à moyen terme, mais cela implique des choix d’investissement initiaux lourds et une baisse des rendements. Selon les experts, cette mutation nécessitera obligatoirement un accompagnement financier et un soutien aux exploitants. (Les Échos, Marie Bellan, 02/02/2024)
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Le 1er février 2024, l'Union européenne est parvenue à valider une aide financière de 50 milliards d'euros sur quatre ans à l'Ukraine, malgré l'opposition du Premier ministre hongrois, Viktor Orban. Cette décision atteste du soutien continu de l'UE envers Kiev face à la Russie. L’aide, qui se compose de 33 milliards de prêts et 17 milliards de dons, doit aider le gouvernement ukrainien à maintenir ses services publics fonctionnels. Parallèlement, un nouveau paquet de sanctions contre la Russie est à l'étude, notamment pour lutter contre le contournement des douze paquets de sanctions précédemment imposés. Par ailleurs, les fonds européens destinés à la Hongrie demeurent gelés en raison de violations de l'État de droit. Les dirigeants de l'UE soulignent que cette décision est juste et impartiale. Ils ont également validé des rallonges budgétaires pour la politique migratoire et le Fonds européen de défense. (Les Échos, Karl De Meyer, 02/02)
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Quatre ans après le Brexit, la livre sterling n'a pas retrouvé son rang mondial. La dévaluation de son taux de change a varié de 6 à 13%. Pour retrouver ses valeurs d'avant le Brexit, elle devrait encore gagner de 7 à 29% face à différentes devises. De plus, le Fonds monétaire internationale prévoit une faible croissance au Royaume-Uni cette année, comparable à celle de l'Allemagne. Le pays ne devrait pas retrouver un niveau d'activité normal qu'en 2026, comparable à celui des États-Unis. L'inflation reste élevée au Royaume-Uni, à 4% en 2023, contre 2,9% dans la zone euro. La Banque d'Angleterre éprouve des difficultés à définir une orientation claire en raison de désaccords internes. Les marchés réagissent peu à cette incertitude, avec une faible activité spéculative sur la livre sterling. (Les Échos, Nessim Aït-Kacimi, 02/01)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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