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Paul Carite, directeur général du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne, a signé une convention avec Bernard Poublan, président du Service départemental d'incendie et de secours (SDIS 65) des Hautes-Pyrénées, au siège de Bordères sur l’Échez, dans le cadre d’une démarche de soutien de la caisse régionale à la politique de volontariat chez les sapeurs-pompiers. Cette convention permet à 12 employés du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne, identifiés comme sapeurs-pompiers volontaires dans les trois départements (64, 65 et 32), de s'absenter du travail pour effectuer des activités liées à leur engagement de sapeur-pompier, telles que des missions opérationnelles ou des actions de formation. L'accord est particulièrement important dans les territoires ruraux. Les employés volontaires contribuent à la réponse opérationnelle des services d'incendie et de secours et apportent des compétences utiles à leur entreprise. (La Dépêche du Midi, I.S, 06/02)
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Société Générale envisage de supprimer 947 postes à son siège de La Défense, évitant toutefois les départs contraints. Cette coupe représente environ 5% des effectifs du siège de la banque. Le nouveau PDG de la banque, Slawomir Krupa, qui a annoncé cette restructuration, prévoit de générer 700 millions d'euros d'économies par ce moyen. Les coupures toucheront majoritairement les services centraux du réseau, la banque de grande clientèle, les fonctions d'assistance et l'informatique. Avec un record de 1,7 milliard d'euros d'économies promises d'ici 2026, la banque a officiellement engagé cette réorganisation en vue d'améliorer son efficacité opérationnelle. Cependant, cela suscite des craintes parmi les salariés, en particulier en raison du volume des suppressions d'emplois et du calendrier serré de la restructuration. Société Générale prévoit d'entamer cette réorganisation dès le deuxième trimestre 2024. (L’Agefi, Aurélie Abadie, 06/02 ; Le Monde, Marc Angrand, 06/02)
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La deuxième plus grande banque italienne, UniCredit, prévoit de redistribuer 90% de ses bénéfices à ses actionnaires de cette année, soit environ 8,6 milliards d’euros. Cela inclut 3 milliards d'euros en dividendes et 5,6 milliards d'euros en rachats d'actions. Ce montant dépasse les 16 milliards d'euros initialement prévus pour distribution entre 2021 et maintenant sous la direction d'Andrea Orcel. Cette générosité a été favorisée par les résultats records enregistrés par la banque ces deux dernières années et la hausse des taux d'intérêt. Basée à Milan, UniCredit, dont le cours de l'action a plus que triplé en trois ans, a bénéficié d'un environnement financier favorable et de taux d'intérêt élevés. (Les Échos, Romain Gueugneau, 06/02)
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La Banque centrale européenne (BCE) est sous le feu des critiques des économistes pour sa politique monétaire restreinte, malgré le ralentissement économique et la baisse de l’inflation. Selon Samy Chaar, chef économiste de la banque Lombard Odier, l’institution « a relevé ses taux un peu trop haut. L’Europe ne souffre pas d’un excès de demande comme aux États-Unis ». Bruno Cavalier, chef économiste du groupe ODDO BHF, affirme que cette décision a mené à une asphyxie du crédit et à une inertie de l’activité économique. La BCE est également reprochée pour sa concentration sur des indicateurs historiques plutôt que sur une anticipation de l’avenir. Malgré ces critiques, des institutions internationales ont soutenu les stratégies de la BCE, arguant que les risques d’un assouplissement prématuré sont plus élevés que ceux d’un retard. (Les Échos, Guillaume de Calignon, 06/02)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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Les quatre géants français de la gestion d'actifs, à savoir Amundi, Natixis IM, AXA IM et BNP Paribas AM, qui sont des filiales de grands groupes bancaires ou assurantiels, ont une présence internationale significative. « Amundi est un acteur européen aux racines françaises et à la vocation mondiale », souligne Nicolas Calcoen, directeur général délégué d'Amundi. Bien que le développement international de ces géants français privilégie souvent l'Europe et l'Asie, la place des États-Unis dans leur stratégie est généralement plus modérée. Leur expansion se réalise à la fois de manière organique et par le biais d’acquisitions. « Quand le Crédit Agricole développe un réseau bancaire dans un pays, Amundi l'accompagne naturellement, comme en Italie ou en Pologne, mais la majeure partie de notre développement international s'est réalisée dans des pays où le groupe n'a pas de réseau bancaire », ajoute Nicolas Calcoen. (Les Échos, Emmanuel Schafroth, 06/02)
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D'ici mai 2024, BNP Paribas va moderniser sa gamme de cartes bancaires Visa, en s'alignant sur la tendance actuelle du design simplifié. La nouvelle carte contiendra une encoche pour les malvoyants et uniquement des informations utiles. De plus, elle sera en PVC recyclé et présentera un design vertical, en phase avec l'usage quotidien. Les nouvelles cartes seront progressivement introduites, en commençant par la Visa Infinite en février. Les modèles suivants seront la Visa Premier et Visa Classic, puis finalement la Visa Origin. (www.moneyvox.fr, Vincent Mignot, 05/02)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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La question de l’investissement durable s’est largement politisée aux États-Unis et en Europe, où la régulation de la finance durable anime les débats. Dans ses dernières convictions d'investissement responsable pour 2024, Amundi pointe de multiples réactions négatives dans certaines régions du monde. Malgré un consensus autour de cette pratique, certaines critiques soulignent qu'il est soit trop modéré, soit trop dominant. Selon Amundi, ces propos négatifs pourraient être considérés comme un signe de maturité du secteur. La société de gestion appelle à une plus grande transparence de la part des gestionnaires d'actifs pour aider les clients à faire des choix éclairés. (www.wansquare.com, Noémie Helvig, 05/02)
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Le marché des Sustainability-Linked Bonds (SLB) a connu une croissance significative à partir de 2021. Proposant plus de souplesse aux entreprises en leur permettant de financer leurs besoins généraux, les SLB ont attiré de nombreux émetteurs. Toutefois, les entreprises ayant opté pour ce type de financement ont été critiquées par les investisseurs, qui réclament plus de clarté et d’ambition, comme l’a souligné Xavier Beurtheret, responsable DCM corporate pour l’Europe chez Crédit Agricole CIB. Face à cette situation, les émetteurs ont dû travailler dur pour fournir des données fiables et auditables, a indiqué Pascale Forde Maurice, responsable corporate Europe de l’équipe sustainable banking de Crédit Agricole CIB. En 2023, les objectifs des SLB étaient plus variés, avec 56% d’entre eux comportant au moins deux indicateurs, contre 44% en 2021. (Option Finance, 05/02/2024)
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Une nouvelle directive européenne, la Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD), impose aux entreprises de publier un rapport annuel extra-financier sur leur impact environnemental et sociétal à partir de 2024. Les premières concernées seront les grandes entreprises cotées employant plus de 500 personnes. La directive s’appliquera aux sociétés remplissant au moins deux des critères suivants en 2025 : plus de 250 employés, plus de 20 millions d’euros de total de bilan, plus de 40 millions d’euros de chiffre d’affaires nets. Les PME cotées seront concernées en 2026, et certaines entreprises étrangères opérant en Europe en 2027. Le rapport sera vérifié par un tiers indépendant. Les contrevenants pourront se voir infliger des amendes. Cette initiative vise à orienter l’investissement vers des entreprises plus durables. (Le Figaro, Anne Bodescot, 06/02)
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Ce 6 février 2024, la Commission européenne doit annoncer sa nouvelle cible de réduction des émissions nettes de gaz à effet de serre de 90% à l'horizon 2040, une mesure très ambitieuse pour atteindre la neutralité carbone d'ici 2050. Ce nouvel objectif est très attendu et intervient dans un contexte de crises multiples, notamment climatique, agricole, et énergétique. Tous les secteurs de l'économie, notamment l'industrie et l'agriculture, seront concernés par davantage de restrictions. Pour assurer une transition équitable, la Commission prévoit de modifier le soutien des pratiques agricoles à forte intensité d'émissions vers des activités à faibles émissions. En outre, Bruxelles envisage également d'encourager la tarification du carbone. (Les Échos, Fabienne Schmitt, 06/02)
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L'industrie solaire européenne est menacée par la concurrence chinoise. Plusieurs producteurs européens envisagent la fermeture ou la délocalisation de leurs usines en raison de la détérioration des conditions de marché. Les panneaux solaires chinois, dont le prix a diminué de près de deux tiers entre 2022 et 2023, inondent le marché européen après que les États-Unis et l'Inde ont imposé des restrictions commerciales. L'Union européenne discute des mesures à prendre pour sauvegarder l'industrie, mais n'a pas encore proposé de stratégie concrète. Les options pourraient inclure des subventions à la production, la création d'un fonds pour racheter les stocks et des limitations aux importations chinoises. Selon Euractiv, les professionnels du secteur préconisent des mesures transitoires pour soutenir l'industrie jusqu'à ce que l'augmentation de la demande entraîne une hausse des prix. (Le Figaro, Florentin Collomp, 06/02)
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La loi zéro artificialisation nette (ZAN), qui vise à réduire de moitié la consommation de sols naturels, agricoles et forestiers en France d'ici à 2030, risque d'engendrer un manque de 113 000 hectares en France métropolitaine, selon une étude d'Arthur Loyd, un réseau spécialisé en immobilier d'entreprise. Les conséquences seront particulièrement notables dans le Grand Ouest, le bassin toulousain et le couloir rhodanien. À cela, s'ajoutent des hausses des valeurs locatives ou d'acquisition des biens immobiliers. Au-delà de l'impact sur l'immobilier, cette loi peut freiner la politique de réindustrialisation des territoires, notamment le développement des filières vertes. Face à ces préoccupations, une nouvelle loi offrant plus de pouvoir aux collectivités territoriales dans l'application de l'objectif ZAN a été votée en juillet 2023, sans pour autant rassurer les élus locaux perplexes. (Les Échos, Hayat Gazzane, 06/02)
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Arnaud Rousseau, élu président de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA) en avril 2023, a dû gérer une crise agricole majeure, la plus importante depuis 1992. À la suite des blocages d'autoroutes et des dégradations de préfectures, Arnaud Rousseau a réussi à encadrer ce mouvement spontané pour éviter de le laisser déborder. Les agriculteurs protestent contre les normes pesantes, une Europe trop restrictive, une rémunération des producteurs trop faible et une société qui dénigre ceux qui la nourrissent. Arnaud Rousseau a souligné que les agriculteurs s'organisant de la sorte pourraient renforcer de nombreuses filières. Au final, après une semaine d'intenses tractations avec le gouvernement, il a obtenu des concessions du Premier ministre, notamment 400 millions d'euros de mesures d'urgence, le remboursement partiel de la taxe sur le gazole non routier, et des mesures de simplification. (Le Figaro, Olivia Détroyat, 06/02)
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L'académicien Erik Orsenna et l'ancien ministre français de l'Agriculture Julien Denormandie ont accordé une interview croisée à L'Opinion à l'occasion de la sortie de leur livre « Nourrir sans dévaster ». Dans cet ouvrage, les deux amis de longue date s’interrogent sur le rôle et l'avenir de l'agriculture, confrontée à de nombreuses contradictions et défis environnementaux. Ils examinent les aspects douloureux de la crise agricole actuelle, soulignant la nécessité de reconnaître et de valoriser le travail essentiel des agriculteurs. En outre, ils affirment que l'agriculture peut simultanément produire et protéger l'environnement. Malgré une certaine divergence d'opinions concernant le rôle de l'Europe, ils se montrent tous deux optimistes quant à l'avenir de l'agriculture et appellent à un nouveau pacte de confiance entre la société et ce secteur essentiel. (L’Opinion, 06/02)
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Selon une étude menée en novembre 2023 par l’observatoire Cetelem de BNP Paribas, en collaboration avec Harris Interactive, au sein de la zone euro, l’inflation est particulièrement ressentie dans les pays du sud de l’Europe, principalement en Espagne, en Italie et au Portugal. Même si l’inflation a diminué par rapport à l’année précédente, elle demeure la plus grande préoccupation pour 87% des Européens, dépassant la situation géopolitique internationale. Un Européen sur trois déclare consommer moins qu’auparavant en raison de l’inflation. La baisse de l’inflation et l’augmentation des taux d’intérêt ont incité plus de la moitié des Européens à vouloir économiser davantage en 2024. Face à cette situation, Fabien Roussel du Parti Communiste Français (PCF) appelle à une indexation des salaires et des retraites sur l’inflation. (La Tribune Edition Quotidienne, 06/02)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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