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Le Crédit Agricole Centre France lance les assemblées générales de ses 22 caisses locales, notamment dans le Cantal où elle compte 100 000 clients. Une nouveauté cette année est l'introduction du Trophée de la vie locale, où trois associations locales concourent pour une récompense de 300 euros, selon le vice-président de la banque mutualiste, Daniel Crétois. Les assemblées se dérouleront du 16 février au 16 mars. Par ailleurs, la banque joue un rôle majeur dans l'agriculture du Cantal, ayant « installé » neuf agriculteurs sur dix. Face au dérèglement climatique, elle a commercialisé plus de 1 200 contrats d'assurance climatique en 2023, couvrant des milliers d'hectares de prairies. « Nous conseillons à tous nos agriculteurs de s’assurer », souligne Virgile Chevallier, directeur en charge du développement des crédits. (La Montagne, Romain Blanc, 09/02)
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Malgré des résultats annuels records avec un bénéfice net à 6,35 milliards d'euros, l'action de Crédit Agricole S.A. chute en Bourse suite à une fin d'année décevante. La charge de 262 millions d'euros imputée à Crédit Agricole Assurances en raison d'inondations dans le Pas-de-Calais, et l'ajustement comptable dû à la norme International Financial Reporting Standards (IFRS) 17 ont impacté les résultats du quatrième trimestre. Le bénéfice net attribuable au groupe a diminué de 25 % pour atteindre 1,3 milliard d'euros sur la période. « Nous nous situons toujours au-dessus de la moyenne des grandes banques européennes », a indiqué Jérôme Grivet, directeur général délégué de Crédit Agricole. Malgré des résultats en deçà des attentes pour les activités de détail et d'assurance, la Banque de financement et d'investissement (CACIB) a réalisé une performance record avec un produit net bancaire dépassant 6 milliards d'euros et un résultat en hausse de 14,6%. Crédit Agricole S.A. propose à ses actionnaires un dividende de 1,05 euro par action, supérieur aux attentes des analystes, grâce à une excellente rentabilité des capitaux propres. (www.wansquare.com, François Berthon, 08/02 ; Les Échos, Edouard Lederer, 09-10/02)
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L’année 2023 a été marquée par des résultats contrastés pour les banques françaises. Certaines ont connu des bénéfices records, notamment BNP Paribas, Crédit Agricole SA et le Crédit Mutuel Alliance Fédérale, malgré un quatrième trimestre décevant. La banque de détail a souffert de la remontée des taux qui a impacté les crédits à taux fixe. Cependant, 2024 s’annonce plus optimiste avec une prévision de reprise du crédit. Sur le plan international, les banques françaises ont bien performé, compensant la faible performance en France. Au niveau du risque, malgré des difficultés économiques, les banques ont réussi à maintenir un coût du risque bas. Par ailleurs, Société Générale a traversé une année de transition en 2023, principalement due à l’impact négatif de sa politique de couverture. Pour 2024, elle prévoit une croissance des revenus de 5%, une efficacité opérationnelle linéaire améliorée, et une rentabilité de plus de 6%. (L’Agefi, Aurélie Abadie, 09/02/2024 ; Le Figaro, Danièle Guinot, 09/02/2024 ; La Tribune, Eric Benhamou, 09/02/2024)
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Nadia Calviño, nouvelle présidente de la Banque européenne d'investissement (BEI), envisage de faire évoluer l'institution afin de répondre aux attentes des ministres des Finances de l’Union européenne. À l’occasion du forum de la BEI à Luxembourg, le 7 février, elle a présenté ses réflexions, issues de rencontres avec diverses parties prenantes, qu'elle soumettra lors du Conseil Ecofin du 23 et 24 février. L’UE souhaite renforcer le « rôle de catalyseur » de la BEI en matière d'investissement. « Un euro de financement de la BEI mobilise 40 euros d’argent public et privé », a rappelé Nadia Calviño. Elle a également souligné l'engagement de la BEI dans le secteur de la défense et l'agriculture, tout en insistant sur la nécessité de soutenir la politique de cohésion de l'UE. La BEI continuera aussi à contribuer à la reconstruction de l'Ukraine. (Les Échos, Karl De Meyer, 09-10/02)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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Selon les chiffres publiés le 8 février par la Banque de France, le surendettement des ménages français a augmenté de 8% en 2023. Sur la période, environ 121 617 dossiers de surendettement ont été déposés, représentant une dette totale de 4,2 milliards d'euros. Néanmoins, selon Hélène Arveiller, directrice adjointe des particuliers à la Banque de France, ce niveau restant inférieur à celui observé en 2019. En termes de profil, le surendettement concerne principalement les personnes seules aux faibles revenus, avec 69% des ménages touchés ayant un niveau de vie inférieur au SMIC net mensuel. Les femmes sont plus représentées que les hommes et les employés et ouvriers sont surreprésentés. Pour 2024, la Banque de France prévoit une légère augmentation du surendettement en raison d'une croissance économique atone et d'une hausse du chômage. (Les Échos, R. Co., 09-10/02)
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Selon le baromètre annuel publié le 8 février 2024 par le cabinet Mazars, l'année 2023 a été marquée par une diminution de 11,3% des sommes collectées via les plateformes de financement participatif, à 2,08 milliards d'euros. C'est la première baisse depuis la publication du baromètre en 2015. Cette baisse est majoritairement due à l'industrie immobilière. Alors qu'ils portent 55,6% de la collecte globale, les projets immobiliers ont subi une diminution de 28% en raison du ralentissement du marché. L'augmentation des taux et la diminution du crédit bancaire ont impacté le marché immobilier. Par ailleurs, la conjoncture économique a pesé sur les besoins en financement des PME/TPE, qui ont plus cherché à rembourser leurs dettes qu'à investir. Néanmoins, le secteur des énergies renouvelables a connu une hausse de 11,5% dans la collecte de fonds, atteignant 368 millions d’euros. (Les Échos, Rachel Cotte, 09-10/02)
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Les investisseurs s'inquiètent de l'exposition de la banque allemande Deutsche Pfandbriefbank (PBB) à l'immobilier commercial américain, notant une baisse record de ses obligations subordonnées. Cela survient après les difficultés de la New York Community Bancorp (NYCB) liées à des prêts dans ce secteur, incitant le marché à rechercher d'autres banques susceptibles de rencontrer les mêmes problèmes. Les obligations de la PBB et d'Aareal Bank ont fortement chuté, signalant un mouvement de panique. Pour faire face à ce qu'elle décrit comme la plus grande crise du marché immobilier depuis 2007, la PBB a augmenté ses provisions pour pertes sur prêts immobiliers de 210 à 215 millions d'euros pour l'ensemble de l’année. Cependant, les investisseurs demeurent sceptiques et les obligations PBB continuent de baisser. Janet Yellen, secrétaire au Trésor américain, a exprimé ses préoccupations quant aux pertes sur l'immobilier commercial et à leurs conséquences sur les prêteurs. (L’Agefi, Xavier Diaz, 09/02)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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L'État français garantira jusqu'à 2 milliards d'euros de prêts verts en 2024 pour les entreprises qui souhaitent adapter leur outil de production au réchauffement climatique. Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, a annoncé ce plan le 8 février 2024 lors d'une rencontre à Bercy avec les principales fédérations professionnelles afin de les inciter à mettre en œuvre des plans d'adaptation spécifiques à leur secteur et leur activité. Ces prêts pourront atteindre 2 millions d'euros par entreprise, voire 2,5 millions pour le secteur industriel. Bpifrance sera en charge de l'octroi des prêts supérieurs à 200 000 euros à partir de mars. L’aide pourra être utilisée pour financer divers projets tels que l'isolation des bâtiments, l'installation de systèmes de récupération d'eau ou la prévention des incendies. (Les Échos, Marie Bellan, 09-10/02)
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Le 8 février, Margrethe Vestager, vice-présidente de la Commission européenne chargée de la concurrence, a annoncé une actualisation des règles définissant comment les fusions et acquisitions sont évaluées. La Commission européenne a adapté sa doctrine ces dernières années pour suivre l'évolution des marchés interconnectés et mondialisés. Elle a révisé ce qu'elle appelle les « marchés pertinents » pour déterminer les produits ou services concurrents sur un marché et leur potentiel de pratiques anticoncurrentielles. Les critères pour définir ces marchés vont au-delà du prix et incluent l'innovation, la qualité, la durabilité et la variété d'utilisations d'un produit. De plus, les pressions concurrentielles externes à l'Union européenne et les importations sont désormais davantage prises en compte dans les évaluations. La définition des marchés géographiques a également été révisée, passant d'une échelle nationale à une échelle européenne, voire mondiale. (Les Échos, Fabienne Schmitt, 09-10/02)
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En France, l'Autorité de la concurrence (ADLC) enquête sur des suspicions d'abus sur le marché de l'intelligence artificielle (IA) générative par de grandes entreprises comme Microsoft, Google et Amazon. La démarche de l'ADLC s'inscrit dans le but d'identifier les obstacles au développement de nouveaux acteurs de l'IA. Des questions sont soulevées concernant d'éventuelles participations préjudiciables à la concurrence et l'existence de clauses empêchant le recrutement de personnels qualifiés par des entreprises concurrentes. Les régulateurs de l'ADLC s'intéressent en particulier aux partenariats entre ces géants du cloud et les entreprises à l'origine des modèles d'IA générative et à la concentration de la puissance de calcul entre les mains de ces acteurs dominants. Les conséquences de cette enquête pourraient mener à des enquêtes plus ciblées. L'objectif de l'ADLC est d'éviter que le marché de l'IA ne soit dominé par un petit nombre d'entreprises. (Les Échos, Florian Dèbes, 09-10/02)
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Après des mois de négociations, le Parlement européen a voté le 7 février 2024 pour un encadrement plus strict des « nouveaux OGM » que celui souhaité par la Commission européenne. Les eurodéputés ont approuvé l'idée d'exempter l’évaluation des risques sur les nouveaux OGM, à condition qu'ils favorisent une agriculture durable. Les plantes tolérantes aux herbicides ne profiteraient pas de cet assouplissement. Par ailleurs, les eurodéputés ont voté pour la traçabilité et de l'étiquetage de ces plantes jusqu'au produit final, ainsi que pour la non-brevetabilité des nouveaux OGM. Il semble improbable que le projet soit finalisé au cours de cette mandature, car les États membres peinent à trouver un consensus sur le texte. Les ONG écologistes demeurent majoritairement opposées au texte. (Le Monde, Stéphane Foucart, 09/02)
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L'économie de l'Ukraine montre une résilience notable malgré la guerre, avec des entreprises faisant preuve d'une adaptabilité remarquable et une activité économique qui se poursuit même avec des effectifs réduits. Les données du FMI indiquent une légère croissance prévue en 2024, tandis que le directeur général de Crédit Agricole Ukraine, Carlos de Cordoue, souligne la solidarité et le travail acharné démontrés par les entreprises ukrainiennes pour surmonter l'adversité. Toutefois, le pays est confronté à un défi financier important, avec un déficit budgétaire atteignant des niveaux records en raison de dépenses militaires et de sécurité intérieure élevées. Des questions subsistent concernant l'avenir du secteur aéronautique, qui éprouve des difficultés financières, ainsi que sur le futur financement du pays par les marchés financiers internationaux. L'aide internationale se présente comme une source clé de financement, même si certains obstacles politiques, notamment aux États-Unis, doivent être surmontés. (L’Express, Nicolas Bouzou, 08-14/02)
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Selon les données publiées le 8 février 2024 par le Bureau national des statistiques chinoises, l'économie de la Chine a débuté l'année 2024 avec une baisse accélérée des prix de 0,8% en janvier, la plus importante déflation depuis 2009. Les prix alimentaires ont chuté de 5,9%, avec des baisses significatives pour des aliments-clés comme le porc et les légumes frais. Cette situation est partiellement attribuée au calendrier du Nouvel An lunaire, qui a affecté les prix des aliments. La confiance des consommateurs est également en crise, en grande partie due au déclin du marché immobilier. Sophie Wieviorka, économiste Asie (hors japon) chez Crédit Agricole, note que la déflation peut retarder les décisions d'investissement et de consommation, ce qui pourrait conduire à la récession. La Banque populaire de Chine tente de rassurer les observateurs et indique qu'elle cherchera à stabiliser les investissements et à maintenir les prix à un niveau raisonnable. (L’Agefi, Jean-Loup Thiébaut, 09/02)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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