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Dans un entretien accordé à Ouest France, Jean-Yves Carillet, directeur général du Crédit Agricole d’Ille-et-Vilaine, discute de la résilience de l’économie locale malgré un contexte économique difficile. Selon lui, cette résilience s’explique par la diversité de l’industrie locale, la dynamique de l’enseignement et l’attractivité du territoire. Concernant la 38e édition des Oscars de l’économie d’Ille-et-Vilaine, qui se tiendra le 13 février à Vitré, Jean-Yves Carillet souligne qu’aucun appel à candidatures n’est lancé, ce sont les partenaires qui identifient les entreprises éligibles. (Ouest France, Laura Daniel, 12/02)
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Malgré les excellents résultats financiers annoncés par le Crédit Agricole, les investisseurs restent inquiets. Plusieurs facteurs expliquent cette prudence, dont le bénéfice net du pôle Assurance qui a chuté de 47% au dernier trimestre 2023 à cause des indemnisations des sinistres liés à des évènements climatiques. Par ailleurs, la hausse de la masse salariale de la filiale LCL et les négociations salariales en cours suscitent de l'anxiété. Cependant, la banque affiche une forte réserve de 3,4 milliards d'euros et un excellent ratio coûts sur revenus de 54,1%. (Investir Le Journal des finances, J.-L. C, 10/02)
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En 2023, le Crédit Agricole a réalisé un bénéfice de 1,3 milliard d'euros en Italie, soit une augmentation de 19% par rapport à 2022. Sur cette période, Crédit Agricole Italia a annoncé un profit net de 708 millions d'euros, en hausse de 26,8% par rapport à l'année précédente. Le chiffre inclut les dépenses de l'acquisition de Credito Valtellinese et des réalignements fiscaux exceptionnels. Crédit Agricole a également inauguré son quatrième Village by CA à Sondrio. Né à Paris en 2014, le réseau Village compte maintenant 44 hubs dans le monde. En 2023, le Crédit Agricole a acquis 175 000 nouveaux clients, augmenté ses prêts immobiliers et dépassé largement les exigences prudentielles minimales établies par la Banque centrale européenne. (Corriere Della Sera, 09/02)
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Dans un communiqué, le nouveau directeur général de Crédit Agricole Assurances, Nicolas Denis, a dévoilé une progression des résultats annuels de l’établissement, malgré un « contexte de marché difficile ». Le chiffre d’affaires du bancassureur a atteint un record historique de 37,2 milliards d’euros en 2023, soit une hausse de 5,6%. Le résultat net part du groupe a également augmenté de 20,9%, atteignant 1,76 milliard d’euros. Cette croissance est principalement portée par le marché français. En revanche, l’activité en Italie a connu une baisse de 10,9% du chiffre d’affaires, tout comme le marché international, qui a enregistré une baisse de 46,4%. Le taux d’équipement des particuliers dans les réseaux bancaires progresse aussi à la fois dans les Caisses régionales, chez LCL, et chez Crédit Agricole Italia. (Argus Assurance Newsletter, Sybille Vié, 09/02)
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Amundi, filiale de gestion d'actifs du Crédit Agricole, a annoncé ses résultats annuels et l'acquisition d'Alpha Associates, une société suisse de gestion d'actifs non cotés. Malgré une stagnation de ses commissions de gestion (-0.8% à 2,94 milliards d'euros), Amundi a vu ses revenus totaux augmenter de 2,1% à 3,2 milliards. Son bénéfice net a atteint près de 1,17 milliard, en hausse de 8,5%. Les fonds sous gestion ont atteint 2 037 milliards d’euros, en hausse de 7% et de 133 milliards. Selon la directrice générale d’Amundi, Valérie Baudson, le marché indien représentait plus de la moitié de l'encours total de 399 milliards. (Investir Le Journal des Finances, J.-L. C ; 10/02)
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Amundi SGR, la société de gestion italienne d’Amundi, a reçu la certification d'égalité des genres dans le cadre du Plan italien de relance et de résilience (PNR). Cette certification, attribuée par Bureau Veritas, reconnaît l'engagement de l’entreprise en faveur de l'équité, de la diversité et de l'inclusion en milieu professionnel. Elle a été délivrée à la suite d'un processus d'évaluation mené chez Amundi SGR. L’audit a couvert six domaines clés, dont la gouvernance, l'inclusion des femmes, l'équité salariale et la protection de la parentalité. (www.agefi.fr, 09/02/2024)
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CA Grands Crus, propriétaire du château de Santenay depuis 1997, a été rebaptisé château Philippe le Hardi, en hommage à son propriétaire d’il y a six siècles. Le domaine viticole de Philippe Le Hardi s'étend sur 98 hectares sur la côte de Nuits au nord, la côte de Beaune et la côte châlonnaise au sud avec une diversité de reliefs et de terroirs. En 2019, il a accéléré son processus de montée en gamme avec l'arrivée d'Anne Le Naour, nouvelle directrice générale des propriétés de CA Grands Crus, en faisant de nouvelles acquisitions à Gevrey-Chambertin et à Chambolle-Musigny. Philippe Le Hardi a été le premier vignoble bourguignon certifié Haute valeur environnementale (HVE) en 2016, et a commencé sa conversion à l'agriculture biologique à partir de 2021. (L’Opinion, Renaud Belleville, 12/02)
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L'année 2023 a été globalement positive pour les banques françaises malgré certains obstacles tels que la réduction des marges de crédit et l'augmentation des coûts salariaux. BNP Paribas, Crédit Agricole et Crédit Mutuel Alliance Fédérale ont annoncé des bénéfices records. Cependant, Société Générale a enregistré une baisse de 7,6% de ses revenus, et BPCE a vu ses profits annuels diminuer de 25%. Malgré ces résultats mitigés, les cinq principaux acteurs bancaires français ont révélé un bénéfice cumulé de 28,6 milliards d'euros en 2023, soit une augmentation de près de 8% par rapport à 2022. Néanmoins, le secteur bancaire français est confronté à des difficultés par rapport à ses concurrents européens, tels qu'Unicredit et Santander, qui ont dévoilé des bénéfices plus élevés. Malgré cela, les banques françaises sont saluées pour leur bonne gestion des risques et espèrent une amélioration en 2024 suite à une éventuelle baisse des taux de la BCE. (Le Monde, Marc Angrand, 10/02)
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Le secteur bancaire russe a connu des bénéfices records en 2023, atteignant près de 35 milliards d'euros, malgré les sanctions financières occidentales imposées suite à l'opération militaire du Kremlin en Ukraine en 2022. Selon un rapport de la Banque centrale russe, ces bénéfices sont largement alimentés par les prêts hypothécaires subventionnés par le gouvernement et les prêts aux entreprises investissant pour augmenter la production nationale face aux interdictions d'importations. Cela démontre la résilience de l'économie russe, dont la croissance devrait dépasser 2,5% selon le Fonds monétaire international (FMI). Du côté des banques européennes, malgré une baisse d'activité, certaines continuent à générer des bénéfices en Russie comme UniCredit ou Raiffeisen. Le groupe Crédit Agricole a, quant à lui, réduit son exposition de 4,3 milliards d'euros à 1,3 milliard depuis le début du conflit en Ukraine. (Les Échos, Benjamin Quénelle, 12/02 ; Les Échos, Anne Drif, 12/02)
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Le 9 février 2024, la banque Barclays a annoncé l'acquisition des activités de banque de détail de la chaîne de supermarchés Tesco pour près de 700 millions d'euros. L'opération, qui sera finalisée au second semestre 2024, concernera les activités de cartes de crédit, de prêts et d'épargne de Tesco et entraînera le transfert d'environ 2 800 employés de Tesco Bank vers Barclays. La banque britannique va aussi acquérir de près de 8,3 milliards de livres de crédit et environ 6,7 milliards de livres de dépôts de clients. En outre, Barclays a signé un accord de distribution sur 10 ans qui lui permettra de vendre des produits financiers sous la marque Tesco. De son côté, Tesco conservera ses activités dans les domaines de l'assurance, des distributeurs automatiques de billets et des cartes-cadeaux. (Les Échos, Rachel Cotte, 12/02)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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Le marché de l'emploi financier en France voit une forte demande pour de nouvelles compétences, telles que l'intelligence artificielle (IA) et le reporting de durabilité. Pour Cécile Collier, d’Allianz France, il faut tenir compte des nouvelles aspirations des jeunes candidats, qui veulent non seulement une bonne rémunération, mais aussi des conditions de travail flexibles et variées, ainsi qu'une responsabilité significative. Chez Ostrum AM, l'accent est mis sur les compétences en ESG et en transition énergétique. De son côté, BNP Paribas prévoit d'intégrer 7 000 nouvelles recrues cette année, avec des besoins particuliers dans les secteurs de la banque commerciale et d'affaires, de l'assurance, du leasing et de l'informatique, selon Pierre-Henri Havrin, directeur du recrutement et de la mobilité en France. Pour attirer les meilleurs talents, il est important de se démarquer et de proposer des opportunités intéressantes, selon Emmanuelle Costa, de Tikehau Capital. (L’Agefi, Hélène Truffaut, 12/02)
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Dans un entretien accordé aux Échos, Jordan Belfort, financier américain qui a inspiré « Le loup de Wall Street », donne des conseils pour réussir en Bourse et éviter les escroqueries. Selon lui, les courtiers et conseillers financiers tentent souvent de convaincre les investisseurs particuliers de faire du trading à court terme, ce qui est une erreur. Le Bitcoin est un bon investissement à long terme, mais il y a encore beaucoup d’escroqueries dans le secteur des cryptomonnaies, averti le financier. Par ailleurs, Jordan Belfort émet des réserves sur Wall Street et estime que l’éducation financière est vitale et devrait être enseignée dès l’école. (Les Échos, Nessim Aït-Kacimi, 12/02/2024)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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La Norvège s'engage dans le plus grand projet commercial au monde d'enfouissement permanent du dioxyde de carbone (CO2) sous les fonds marins : le projet Northern Lights. Détenu conjointement par les géants pétroliers Equinor, Shell et TotalEnergies, ce projet vise à capturer le CO2 directement à sa source (comme les usines) et à l'enterrer de manière permanente afin de lutter contre le réchauffement climatique. Le pays scandinave a pour objectif de stocker jusqu'à 1,5 million de tonnes de CO2 par an au départ, puis d’atteindre 5 millions à l'horizon 2030. Pour ce faire, les entreprises clientes seront chargées de capter et de liquéfier leur CO2 afin de faciliter son transport. Ensuite, Northern Lights prendra en charge le transport et le stockage. Ce dernier se déroulera sous la mer du Nord, dans une couche de roche poreuse de grès, avec une surveillance constante. Bien que coûteux, ce projet est soutenu à hauteur de 80% par le gouvernement norvégien, qui anticipe une expansion significative du marché du captage de carbone dans le futur. (Le Figaro, Anne-Laure Frémont, 12/02 ; Le Figaro, Emmanuel Egloff, 12/02)
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Le 9 février 2024, l'Autorité des marchés financiers (AMF) a publié un guide pédagogique pour aider les grandes entreprises à rendre compte de leur plan de transition climatique. Ces directives s'inscrivent dans le cadre de la directive sur le reporting durable (CSRD), qui entrera en vigueur à partir de l'exercice 2024. Le guide a été élaboré en consultation avec les émetteurs et les investisseurs, en visant une véritable compréhension de la stratégie climatique de l'entreprise. Il « se veut avant tout pédagogique. Nous ne voulions pas ajouter de la doctrine à la réglementation européenne. », a précisé Charles Descamps, réfèrent Finance durable au sein de la direction des émetteurs de l'AMF. Les entreprises sont appelées à définir des objectifs tangibles de décarbonation et à détailler les ressources financières allouées à ce plan pour assurer sa crédibilité. (L’Agefi Quotidien, Bruno de Roulhac, 12/02)
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La Banque centrale européenne (BCE) est préoccupée par la possibilité que la hausse des salaires alimente l'inflation. Récemment, divers syndicats allemands ont demandé des augmentations salariales allant jusqu'à 15%. Ces demandes visent à compenser la perte de pouvoir d'achat subie par les travailleurs au cours des deux dernières années. Cependant, la BCE craint que ces augmentations ne poussent les entreprises à augmenter leurs prix pour maintenir leurs profits, ce qui pourrait à son tour alimenter l'inflation. Cette spirale inflationniste, bien que possible, ne s'est pas encore matérialisée, a souligné Christine Lagarde, présidente de la BCE, lors d’une conférence de presse du 25 janvier 2024. Dans le but de mieux suivre l'évolution des salaires, la BCE a créé un nouvel indice des salaires qui intègre plus rapidement les données et anticipe les augmentations futures. (Le Monde, Éric Albert, 11-12/02)
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Après un marathon de négociations de 16 heures mené par le ministre belge des Finances, Vincent Van Peteghem, le Parlement européen et les États membres ont validé de nouvelles règles budgétaires pour l'Union européenne le 10 février 2024. Cet accord vise à garantir la santé des finances publiques tout en préservant la capacité d'investissement de l'Union. Certains eurodéputés craignent que ces règles ne limitent les investissements dans la transition énergétique, le numérique et la défense. « Même si l’accord final est plus complexe que notre proposition initiale, il préserve ses éléments fondamentaux », a commenté Paolo Gentiloni, commissaire européen aux Affaires économiques. L'accord trouvé devrait s'appliquer à partir de 2025. (Les Échos, Karl De Meyer, 12/02)
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Moody’s a abaissé, pour la première fois depuis 1998, la note sur la dette à long terme d’Israël de A1 à A2. Cette décision a été accompagnée d’une perspective négative, ce qui signifie qu’un autre abaissement n’est pas à exclure dans les prochains mois. L’agence redoute les conséquences financières d’une éventuelle extension du conflit Israël-Hamas au Liban. À noter que le conflit à Gaza coûte environ 270 millions de dollars par jour à Israël et a fait augmenter le budget du ministère de la Défense de 8,6 millions de dollars, causant un déficit budgétaire considérable. Cette situation risque de rendre plus coûteux les emprunts à l’étranger pour Israël. Les deux autres agences de notation, Standard & Poor’s et Fitch, ont également donné une perspective négative à l’économie israélienne. (Les Échos, Pascal Brunel, 12/02/2024)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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