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Crédit Agricole, via sa filiale Crédit Agricole Consumer Finance (CACF), annonce ce 15 février 2024, son intention d’acquérir la start-up Pledg, spécialisée dans les solutions de paiement fractionné. Cette acquisition vise à « soutenir l’ambition de Sofinco (la marque commerciale de CACF) d’être leader en France du financement en point de vente et e-commerce », explique le groupe dans un communiqué. Selon Franck Oniga, directeur général de Sofinco, ce type de crédit permet d’augmenter de « 20 à 30 points le taux de transformation des achats ». Les technologies apportées par Pledg devraient permettre à Crédit Agricole d’augmenter davantage le taux de transformation, mais aussi de mieux détecter la fraude et de réduire le coût du risque. (www.lesechos.fr, Édouard Lederer, 15/02/2024)
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Les résultats financiers annuels des grandes banques françaises, comme BNP Paribas, Crédit Agricole et Société Générale, ont été accueillis froidement par les marchés boursiers. Les analystes ont ainsi abaissé leurs objectifs de cours sur ces établissements. Ce recul fait suite aux mesures de la Belgique qui sollicite l'épargne des ménages, affectant le bilan des banques, et à la non-rémunération des dépôts bancaires par la Banque centrale européenne. Néanmoins, cette situation pourrait évoluer en 2024 avec la diminution des taux d'intérêt au bénéfice des revenus des banques de détail françaises. (Les Échos, Edouard Lederer, 15/02)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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Selon la 15e édition du baromètre OpinionWay sur la notoriété, l'image et l'attractivité des assureurs, ces derniers conservent une bonne image malgré les augmentations tarifaires prévues pour 2024. La notoriété globale des 21 marques d’assurance et des 10 marques de bancassurance évaluées atteint son plus haut niveau depuis la création du baromètre en 2009. Les bancassureurs mutualistes occupent deux des trois premières places du classement général. Crédit Agricole décroche la première place, suivi de la Macif et du Crédit Mutuel. La Banque Postale et Société Générale perdent chacune 5 places dans le classement général. Les valeurs de solidarité et de prévention sont plébiscitées par les assurés. L'étude met également en avant la nécessité pour les assureurs de travailler sur le rapport qualité-prix de leurs offres, compte tenu des contraintes budgétaires des ménages. (L’Argus de L’Assurance, Sabine Germain, 16/02)
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En 2023, le marché du crédit à la consommation en France a connu une baisse de 2,3%, selon l'Association française des sociétés financières (ASF). Cette diminution a mis fin au rebond observé après la crise de la Covid-19, marquée par une augmentation de 13% et 8% respectivement en 2021 et 2022, par rapport à une chute de 11,5% en 2020. La baisse est attribuée à une demande moins forte et à une diminution de l'offre, conséquence de la hausse des taux d'intérêt. Les sociétés de crédit, souvent filiales de banques, doivent emprunter sur le marché et ont resserré leurs critères d'octroi de crédit en réponse à cette augmentation des taux d'intérêt. « Les marges se sont violemment écrasées », a noté Franck Oniga, directeur général de Sofinco. Malgré ces résultats, le dernier trimestre de 2023 a enregistré une reprise de la croissance du marché du crédit à la consommation (+3,2%). (Les Échos, T.M & E. Le, 15/02)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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Le gestionnaire d’actifs, Axa IM, a décidé de renforcer ses efforts pour lutter contre le changement climatique. Il exige désormais que les entreprises les plus émettrices de gaz à effet de serre rendent compte de leurs actions de lobbying, qui vont à l’encontre de l’Accord de Paris sur le climat. En cas d’incohérence entre le discours officiel des entreprises et leurs actions, Axa IM pourrait utiliser un vote contestataire pour responsabiliser ces entreprises. Si aucun progrès n’est observé, le gestionnaire pourrait également voter contre la reconduction de certains représentants au sein des conseils d’administration. Axa IM a également mis à jour sa politique de vote concernant l’équité salariale et s’oppose aux assemblées générales tenues exclusivement en ligne afin de garantir la participation de tous les actionnaires. (L’Agefi, Franck Joselin, 15/02/2024)
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Le Japon a émis le 14 février 2024 la première obligation souveraine de transition climatique au monde. L’opération a permis de lever 800 milliards de yens pour des titres à échéance en dix ans. À la différence d'une obligation verte, une obligation de transition permet à une entreprise, généralement très polluante, de lever des fonds pour se décarboner. Sur ces fonds récoltés, 55,5% seront dirigés vers la recherche et le développement, notamment pour l'utilisation de l'hydrogène dans l'industrie de l'acier. Le reste sera distribué via des subventions pour divers secteurs. Le gouvernement envisage de lever au total 20 000 milliards de yens sur la décennie avec ces nouveaux instruments pour décarboner l'économie japonaise d'ici à 2050. Ces fonds doivent aussi servir de levier pour le financement privé. L’État table ainsi sur 150 000 milliards de yens d'investissements de la part des entreprises et des financiers sur dix ans. (L’Agefi, Jean-Loup Thiébaut, 15/02)
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La filiale photovoltaïque de la Compagnie nationale du Rhône (CNR), Solarhona, a récemment sécurisé un emprunt de 100 millions d'euros afin de soutenir la construction et l'exploitation de ses premiers parcs solaires. L’entreprise vise à multiplier par sept sa capacité installée d'ici 2030, pour atteindre 1 000 MWc de puissance installée. Pour y parvenir, elle prévoit d'investir dans environ une centaine d'infrastructures solaires chaque année. Ces projets sont financés par Solarhona Invest, un consortium comprenant la CNR, la Banque des Territoires et quatre fonds d'investissement du Crédit Agricole. Après deux ans de négociations, Solarhona a réussi à obtenir un emprunt de 100 millions d'euros, renouvelable deux fois, auprès de Bpifrance, de la CCI et de trois entités du Crédit Agricole. Ce financement vise à soutenir l'expansion de la production d'énergie solaire en France. (La Tribune, Emma Rodot, 15/02)
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En Suède, les émissions de gaz à effet de serre sont reparties à la hausse en 2023, la première fois depuis 2010. Cela est dû à une rupture avec les politiques environnementales du gouvernement de droite au pouvoir depuis octobre 2022, qui a supprimé les subventions à l'achat de véhicules électriques et réduit les taxes sur les carburants. François Gemenne, expert des questions climatiques à HEC, qualifie ces changements de « vrai retour en arrière ». Cependant, la ministre suédoise de l’Énergie, Ebba Busch, souligne que le pays reste engagé dans l'objectif d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2045. Le gouvernement prévoit une pause modérée des émissions de gaz durant la fin de la décennie. La Suède va construire de nouveaux réacteurs nucléaires pour la première fois depuis les années 1980, passant de « 100% renouvelables à 100% sans énergies fossiles ». (Les Échos, Virginie Robert, Vincent Collen, 15/02)
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Une étude réalisée par le cabinet Carbone 4 pour France Bois Forêt, Codifab et Copacel révèle que la capacité des forêts françaises à stocker du carbone est largement surestimée. Alors que la stratégie nationale bas-carbone (SNBC) du gouvernement prévoit un stockage de 35 millions de tonnes de CO2 par an dans les forêts, l'étude estime cette capacité à 12 millions de tonnes, de 2020 à 2050. Ce décalage s'explique notamment par la dégradation de la santé des arbres due au réchauffement climatique et l'augmentation du taux de mortalité des arbres. Face à cette réalité, le gouvernement envisage de s'appuyer davantage sur les produits en « bois d'œuvre », qui permettent un stockage de carbone sur le long terme. Toutefois, cela nécessite une transformation profonde de la filière et la recherche de nouveaux débouchés. (Les Échos, Marie Bellan, 15/02)
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Les labels d’entreprise, popularisés depuis les années 1990, sont utilisés par les employeurs pour améliorer leur image et attirer de nouveaux employés. Considérés comme une reconnaissance du travail de l’entreprise, ces labels valorisent différents aspects tels que la responsabilité sociale des entreprises (RSE). La crédibilité d’un label dépend non seulement de l’engagement de la société, mais aussi des évaluations directes des employés. Certains labels, comme B Corp, nécessitent un audit rigoureux, tandis que d’autres, comme Great Place to Work, se basent sur le feedback des employés. Malgré leur coût, ils offrent aux entreprises une chance de se comparer à leurs concurrents et améliorent leur attractivité. (Le Monde, Jules Thomas, 15/02)
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Soutenus par Bercy, des députés ont proposé une loi visant à encadrer les frais bancaires de succession. Il est notamment question d’instaurer la gratuité pour les avoirs inférieurs à 5 000 euros, et un décret régirait au-delà de ce seuil. Cette initiative fait suite à la polémique de mai 2022, lorsque La Banque Postale a prélevé 138 euros pour la clôture d’un Livret A à la suite du décès d’un enfant. Le Crédit Mutuel Alliance Fédérale a annoncé, dans un communiqué publié le 14 février, qu’à partir du 1er mars, il supprimera tous les frais de succession pour les avoirs inférieurs à 10 000 euros, représentant plus de la moitié des dossiers traités. Selon le site d’informations financières Money Vox, certaines banques, dont les caisses Crédit Agricole de Charente-Maritime Deux-Sèvres et Centre Loire, offrent déjà la gratuité dans certains cas. Le texte de loi sera examiné en séance publique à l’Assemblée le 29 février. La Fédération bancaire française (FBF) souligne que le traitement d’une succession bancaire dure en moyenne sept mois. (L’Agefi Quotidien, Aurélie Abadie, 15/02 ; Les Échos, Rachel Cotte, 15/02)
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Le marché des obligations d'État aux États-Unis, historiquement dominé par les grandes banques américaines de Wall Street comme Goldman Sachs et JPMorgan Chase, subit la montée en puissance des sociétés de trading et des hedge funds. En raison de leurs stratégies risquées et de leur endettement élevé, la Securities and Exchange Commission (SEC) élabore une réglementation pour mieux contrôler ces acteurs. La nouvelle réglementation obligerait ces intervenants à s'enregistrer auprès de la SEC, à respecter une série de règles et à devenir membres de la Financial Industry Regulatory Authority. Leurs transactions seront également examinées par le Trésor américain. Le but est d'assurer la stabilité du marché et de prévenir d'éventuelles crises. Toutefois, certaines entités pourraient choisir de quitter le marché pour éviter cet enregistrement. (Les Échos, Nessim Aït-Kacimi, 15/02)
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BNP Paribas, BPCE, Crédit Agricole, Crédit Mutuel et Société Générale lanceront à l’automne un service d’identification et d’authentification en ligne baptisé b.connect. Dirigé par Pierre Chassigneux de CB2i, filiale du Groupement Cartes Bancaires, ce service vise à faciliter les transactions entre fournisseurs et clients et à simplifier l’accès aux comptes client. Le système fonctionnera principalement par un bouton « b.connect », qui certifie l’identité du client sans avoir besoin de saisir des logins et mots de passe. Le client devra préalablement activer son compte b.connect sur son application bancaire en ligne. Ce service sera gratuit pour les marchands pendant un an. Pierre Chassigneux espère atteindre un milliard d’identifications/authentifications b.connect d’ici cinq ans. (L’Agefi Quotidien, Alexandra Oubrier, 15/02)
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L'entreprise nantaise Smart Macadam a lancé Mementop·Gait, une application d'autorééducation destinée aux personnes âgées ayant fait une chute. Le professeur Cédric Annweiler, président du gérontopôle des Pays de la Loire, souligne que la chute constitue un « tournant grave » pour les seniors, entraînant souvent leur dépendance. En plus d’exercices physiques personnalisés, l'application propose un suivi quotidien du patient par un professionnel de santé. Le président de Smart Macadam, Laurent Maury, affirme que cette solution vise à « réduire de 30% le risque de chute d’un senior étant déjà tombé ou identifié comme à risque. » Le projet est soutenu par un consortium, incluant le Crédit Agricole Atlantique Vendée, qui finance son développement sur six ans pour un budget de 1,7 million d’euros. (Le Figaro, Clara Galtier, 15/02)
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Une étude réalisée par le cabinet de conseil Heidrick & Struggles, auprès de 200 responsables technologiques d’entreprises européennes et américaines, révèle que les questions de données et d’intelligence artificielle (IA) sont encore insuffisamment prises en compte par les entreprises. Bien que les fonctions technologiques augmentent au sein des sociétés, leur adaptation à l’innovation technologique ne se fait pas aussi rapidement. Alors que 57% des responsables technologiques déclarent avoir un accès suffisant au conseil d’administration, seulement 29% estiment que le conseil comprend suffisamment les enjeux de l’analyse de données. L’étude indique par ailleurs que l’IA est principalement utilisée pour la relation client et les services techniques et que les sociétés ont du mal à trouver des financements pour développer pleinement l’IA. (L’Agefi, Bruno de Roulhac, 15/02/2024)
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Dans une interview accordée à L'Opinion, Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, et Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée, expliquent la répartition de leur travail ainsi que leur vision commune pour l'agriculture française. Agnès Pannier-Runacher souligne notamment que « l’Agriculture est un ministère régalien qui doit s’assumer ». Elle se concentrera sur des domaines tels que la biomasse, l’agrivoltaïsme, la sobriété des intrants, la recherche et développement, tandis que Marc Fesneau s'occupera des aspects sanitaires, de la forêt et de la Politique agricole commune. Selon Marc Fesneau, leur objectif est de redonner une vision globale à l'agriculture française et de faciliter le travail des agriculteurs. (L’Opinion, Emmanuelle Ducros, 15/02)
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En France et dans le monde, l’agriculture présente un triple défi, celui de répondre aux impératifs écologiques, d’améliorer le revenu des agriculteurs et de satisfaire la demande alimentaire croissante. Le 13 février 2024, lors d'une réunion d'experts organisée par la Fondation pour l'agriculture et la ruralité (Farm) à Paris, la question de la transition vers une agriculture durable, ainsi que des financements nécessaires pour la réaliser, a été au cœur des discussions. Les intervenants ont avancé plusieurs pistes, dont la création de banques de développement agricole pour financer les petits exploitants, la création de prêts verts, et le développement d'une approche intégrée des filières. De plus, l'agroécologie permettrait de rassurer les investisseurs en favorisant une gestion responsable des ressources et en réduisant l’utilisation des intrants, selon Guillaume Lefebvre, directeur général de l’Ifcam, université du groupe Crédit Agricole. Une collaboration entre les secteurs privé et public est cruciale pour réussir la transition agricole. (Le Figaro, Clara Galtier, 15/02)
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Le Premier ministre français, Gabriel Attal, a récemment annoncé son intention de faire du logement une priorité pour son gouvernement. Lors d'une visite à Villejuif le 14 février, il a dévoilé une partie des 22 territoires sélectionnés pour bénéficier d'une accélération dans la production de logements. Les plans prévoient diverses mesures telles que la surélévation d'immeubles ou la transformation de bureaux en logements. Cependant, la mise en œuvre de ces stratégies est confrontée à des défis. Bien que Gabriel Attal ait souligné l'importance de la construction en hauteur, il a également admis que de telles initiatives pourraient être critiquées par les résidents. Par ailleurs, la transformation de bureaux en logements reste un processus complexe et onéreux. (Les Échos, Elsa Dicharry, 15/02)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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