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Le 30 janvier 2024, la caisse régionale Normandie-Seine du Crédit Agricole a lancé Serenipay, une carte bancaire parlante. Cette dernière peut communiquer oralement, via une application installée sur un smartphone, le montant d’un achat saisi par un commerçant sur son terminal de paiement. Ce système a été développé et sécurisé par Crédit Agricole Payment Services et la fintech HandSome, a indiqué Sébastien Brispot, adjoint à la direction marketing de la caisse régionale Normandie-Seine du Crédit Agricole. L’objectif : améliorer l’autonomie des personnes souffrant de déficiences visuelles. Cette technologie devrait s’étendre rapidement à l’ensemble de la France. En effet, d’autres caisses régionales du Crédit Agricole vont prochainement proposer ce produit à leurs clients, a souligné le directeur adjoint du marketing. (Le Parisien, Laurent Deroust, 20/02/2024)
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Le Crédit Agricole Normandie-Seine a opté pour des horaires de journée pour les agents d'entretien de ses deux sièges régionaux (à Rouen et Évreux) et de certaines agences. Ce changement, proposé par la société Candor, prestataire de ménage, a trouvé un écho positif auprès de Karine Bourguignon, directrice générale de la caisse régionale. Pour elle, ce nouveau rythme de travail améliore la qualité de vie des agents et favorise une reconnaissance plus personnelle de leur travail en permettant un échange direct. Elle affirme que la préoccupation concernant le bruit généré par l'aspirateur est sans fondement, car l'opération n'est réalisée qu'une à deux fois par semaine. Depuis juin 2023, ces horaires sont testés dans certaines agences d’accueil des clients du Crédit Agricole Normandie-Seine, sur la base du volontariat, informe Karine Bourguignon. (Le Parisien, E. R., 20/02)
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Olinn, filiale de Crédit Agricole Leasing & Factoring, a développé une solution innovante pour financer un équipement informatique durable afin de mettre les entreprises sur la voie des ESG. Elle gère l'ensemble de la chaîne de mise en état du matériel, allant de sa propre usine de reconditionnement à la vente ou location de l'équipement aux entreprises. « La société reconditionne tout le matériel numérique des entreprises [...] permettant des s'équiper avec un coût et une empreinte carbone de 75% moindres qu’avec du matériel neuf », explique Arnaud Collomb, directeur général d'Olinn. Elle offre également des contrats de location flexibles et sur mesure pour ses clients, à commencer par le groupe Crédit Agricole. (L’Agefi Quotidien, Frédérique Garrouste, 20/02)
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Selon le cabinet de recrutement Michael Page, le secteur bancaire français a connu une baisse significative des recrutements en 2023, avec une diminution de 15% de la demande. Cette chute contraste avec l'année 2022, au cours de laquelle une augmentation spectaculaire des embauches de 21% avait été observée. Anthony Negre, responsable du secteur bancaire au sein du cabinet de recrutement Hays, attribue cette réduction à l'impact de la hausse des taux sur l'activité des banques, en particulier sur le crédit immobilier qui a chuté de 40% en France. Malgré ce recul, un porte-parole de la Fédération bancaire française (FBF), rappelle que « les banques, qui représentent plus de 1,7% de l'emploi salarié en France, ont recruté près de 50 000 salariés en 2022, un chiffre en augmentation de 21% sur un an ». Cependant, le secteur bancaire doit également faire face à la digitalisation, aux mesures d'économies, aux fermetures d'agences, aux départs à la retraite et à une concurrence accrue d'autres secteurs plus rémunérateurs. (Les Échos, Thibaut Madelin, 20/02)
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Le président russe Vladimir Poutine a donné son approbation pour la vente de la filiale russe de HSBC à la banque commerciale russe, Expobank, selon un avis paru au journal officiel local. Cette décision pourrait permettre à la banque britannique de quitter le pays, après l'avoir envisagé il y a deux ans. En 2022, HSBC avait signé un projet de cession de 100% de sa filiale russe après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, mais la transaction avait été retardée par le refus des autorités. Expobank est également soumise à des sanctions américaines depuis décembre 2023, ce qui n'assure pas le succès de la vente. (L’Agefi Quotidien, 20/02)
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Après avoir généralement durci leurs politiques monétaires face à l’inflation, les banques centrales présentent désormais des approches divergentes quant à la baisse des taux. La Banque de réserve de Nouvelle-Zélande, considérée comme l’une des plus efficaces dans la lutte contre l’inflation, pourrait opter pour une nouvelle augmentation de taux. Par ailleurs, malgré les prévisions d’une baisse des taux dans certaines économies, les banques centrales restent prudentes pour préserver leur crédibilité. Selon les traders, la Banque nationale suisse devrait être la première à baisser ses taux. La Banque centrale européenne (BCE) pourrait suivre en avril 2024. En revanche, aux États-Unis, la situation est moins définie en raison de signes d’inflation et de résistance du marché du travail. (Les Échos, Guillaume Benoit, 20/02/2024)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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Dans une tribune publiée par Les Échos, Jean-Paul Mazoyer, président du GIE Cartes Bancaires CB, plaide en faveur du choix des solutions de paiement françaises, qu'il présente comme un « geste citoyen ». Selon lui, en optant pour des réseaux de paiement nationaux plutôt qu'internationaux, les consommateurs bénéficient d'un « impact déterminant sur [leur] pouvoir d'achat », évitant ainsi des frais plus élevés. Il appelle également à la protection des données de paiement collectées en France et au soutien de l'innovation dans ce secteur. (Les Échos, Jean-Paul Mazoyer, 19/02)
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Le Conseil d'État a validé la décision de geler le taux du Livret A à 3% en rejetant une requête portée par Paul Cassia, professeur de droit public à l'université Panthéon-Sorbonne. Le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, avait pris cette décision en juillet 2023 sur proposition de la Banque de France. La rémunération du Livret A restera dès lors inchangée jusqu'au 31 janvier 2025 malgré l'évolution de l'inflation. L'application rigoureuse de la formule aurait dû porter le taux à 4,1% au vu de l'inflation encore élevée à l'époque. La justification du gel était basée sur des « circonstances exceptionnelles » qui, selon le Conseil d'État, étaient valables et justifiaient une dérogation à la formule. (Les Échos, Romain Gueugneau, 20/02)
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Selon une étude menée par le courtier Meilleurtaux, les emprunteurs immobiliers français étaient plus aisés, et ont consenti un apport plus conséquent en 2023. L'apport moyen a atteint 60 637 euros, contre 48 144 euros en 2022, avec des disparités énormes entre régions. Cette augmentation de l'apport s'accompagne d'une diminution de la capacité d'emprunt, notamment due à la remontée des taux de crédit immobilier, culminant à plus de 4,3% en moyenne fin 2023. Dans ce contexte, les primo-accédants sont restés les principaux acteurs de ce marché, représentant plus de 7 emprunteurs sur 10. « Ce ne sont pas les banques qui ont demandé davantage d’apport, c'est un choix des emprunteurs, mais un choix forcé, car, avec la remontée des taux, la capacité d’emprunt diminue puisqu'elle est limitée à un taux d'endettement de 35% », commente Maël Bernier, porte-parole de Meilleurtaux. La situation devrait s’améliorer en 2024. (Le Parisien, Maxime Gayraud, 20/02)
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Le 8 février 2024, la banque allemande Deutsche Pfandbriefbank (PBB) a dû rassurer les marchés sur sa liquidité face aux inquiétudes concernant son exposition à l'immobilier commercial américain (CRE). À la suite de cela, sa note a été dégradée par l'agence S&P et son action a perdu 20% de sa valeur. La question de l'impact de la crise immobilière américaine sur les banques européennes, déjà soulevée en 2017 lors de la faillite de Silicon Valley Bank, refait surface. Cependant, les analystes de CreditSights et de JPMorgan estiment qu'il n'y a pas de raison de s'alarmer, l'exposition des grandes banques européennes à l'immobilier commercial américain étant jugée faible. Les expositions des banques françaises sont considérées comme négligeables, avec environ 4,6 milliards d'euros pour le Crédit Agricole, 4 milliards pour la Société Générale, et moins d'un milliard pour BNP Paribas. (www.agefi.fr, Alexandre Garabedian, 19/02)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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BNP Paribas et l’entreprise EDF annoncent ce 20 février un nouveau partenariat pour proposer des solutions de rénovation énergétique aux clients de la banque. BNP Paribas compte s’appuyer sur l’expertise d’EDF, via sa marque IZI by EDF, pour aider ses clients à identifier les travaux à réaliser, sélectionner les professionnels et cibler les aides financières. Le reste des coûts des travaux sera financé par Domofinance, une filiale commune aux deux groupes. Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un effort plus large pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et les factures d’énergie. (Les Échos, Romain Gueugneau, 20/02)
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L’assureur AXA France prévoit de renforcer ses mesures visant à aider ses clients face aux conséquences du changement climatique et des catastrophes naturelles. L'une de ces mesures est la généralisation de sa « garantie verte », une aide au financement de la rénovation énergétique de logements et de bâtiments. D’après Guillaume Borie, directeur général d'AXA France, ces initiatives ne sont pas de simples gestes de solidarité, mais sont au cœur de la mission de l'assureur et sont attendues pour avoir un impact positif sur le coût des sinistres indemnisés. Créée en 2021, la garantie verte est désormais applicable à 350 000 contrats d'entreprise et 3,4 millions d'assurances habitation d'AXA France. De plus, en anticipation des événements climatiques de grande ampleur, l’assureur prévoit de doubler ses visites de prévention dans les entreprises d'ici à 2025. (Les Échos, Amélie Laurin, 20/02)
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Le Secrétariat général à la planification écologique (SGPE) prévoit que la transition écologique pourrait créer 150 000 emplois nets en France d'ici à 2030. Sur les 8 millions d'emplois concernés par la transition, 250 000 seraient détruits, principalement dans l'industrie automobile (60 000), le fret routier (40 000) et l'industrie en général (60 000), mais 400 000 nouveaux postes seraient créés, notamment dans la rénovation thermique des bâtiments (210 000 emplois) et les bioénergies (75 000 emplois). Des tensions sont envisagées dans certains secteurs où les postes seront difficiles à pourvoir, notamment l'agriculture, le bâtiment, l'industrie et le transport. Pour surmonter les nombreux défis identifiés, le SGPE préconise d'anticiper, d'affiner les chiffrages des emplois et de construire des plans d'action par secteur. (Les Échos, Anne Feitz, 20/02)
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Le gouvernement français a réduit le budget de son aide à la rénovation énergétique, MaPrimeRénov’, de 1 milliard d’euros pour 2024, suscitant la déception parmi les professionnels du logement. Initialement envisagé à 4 milliards d’euros pour cette année, le montant de l’aide a été ramené à 3 milliards d’euros. Cette décision intervient alors que le secteur de la rénovation était le seul en hausse en 2022 dans le domaine du bâtiment. Depuis l’arrivée au pouvoir du président Emmanuel Macron, les professionnels du logement se sentent peu soutenus par le gouvernement. Les acteurs du secteur insistent également sur le fait qu’ils contribuent nettement au budget de l’État, leur contribution dépassant largement le montant des aides perçues. (Le Figaro, Emmanuel Egloff, 20/02)
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Morgan Stanley est accusée d’avoir trompé la Banque centrale européenne (BCE). Selon le Financial Times, la banque américaine aurait attribué à un salarié basé à Francfort le titre de « directeur de courtage en prêts » afin de contourner les règles post-Brexit. L’employé en question a affirmé lors d’un procès pour licenciement abusif que son rôle managérial n’existait que sur le papier et avait été créé pour donner l’impression à la BCE qu’un dirigeant haut placé était présent en Allemagne. (Le Monde, Éric Albert, 20/02/2024)
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Le président Emmanuel Macron se trouve sous la pression des agriculteurs qui, bien qu'appréciant ses intentions, expriment leur déception face au manque d'actions concrètes. La mise en œuvre de la loi Egalim, visant à garantir une rémunération juste aux agriculteurs, connaît des retards et des désaccords, ce qui suscite critiques et frustrations. Par ailleurs, la gestion des haies et des fossés est également une source de mécontentement. Environ 70% des haies ont disparu depuis 1950, tandis que l'entretien des fossés est entravé par des réglementations environnementales. Les tentatives pour résoudre ces problèmes, y compris un plan de replantation des haies, se sont soldées par des échecs, principalement en raison de la complexité des réglementations. Enfin, l’augmentation de l'irrigation dans l’agriculture, en raison du changement climatique, fait débat. Le recours à cette pratique a augmenté de 15% en dix ans. La Cour des comptes propose de conditionner le financement public des infrastructures d'irrigation à des engagements en faveur de l'environnement et à une réduction de l'utilisation de l'eau. (L’Opinion, Emmanuelle Ducros, Corinne Lhaïk, 20/02 ; L’Opinion, E.D., C.Lh., 20/02 ; Les Échos, Marie Bellan, 20/02)
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Dans une étude, le laboratoire d’idée La Fabrique de l’industrie indique que malgré une volonté affirmée de réindustrialisation en France, la disponibilité du foncier reste un obstacle majeur. Selon le préfet Rollon Mouchel-Blaisot, pour permettre une réindustrialisation optimale à l'horizon 2030, il serait nécessaire de mobiliser environ 22 000 hectares. Toutefois, La Fabrique de l’industrie révèle un décalage entre les besoins des industriels et les propositions foncières, notamment due aux exigences spécifiques des entreprises en termes de caractéristiques du site, d'accessibilité et de proximité de la main-d'œuvre. Par ailleurs, les politiques des intercommunalités démontrent souvent une inadéquation avec les demandes des entreprises. Les auteurs de l’étude concluent à la nécessité d’une meilleure collaboration entre services économiques, services d'urbanisme et acteurs du milieu industriel. (Les Échos, Ninon Renaud, 20/02)
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Bercy a annoncé, le 19 février 2024, un plan d'économies de 10 milliards d'euros dans le budget de l'État pour répondre aux objectifs de déficit public. En outre, au moins 12 milliards de plus seront nécessaires d'ici l'été pour le budget de l'année suivante. Ces coupes budgétaires font suite à la diminution des recettes fiscales et à l'augmentation de la dette publique, qui dépasse les 112% du PIB, soit plus de 3 000 milliards d'euros. Outre ces réductions, Bercy envisage également de réviser les coûts des contrats d'apprentissage, de réduire le plan d'investissement pour les compétences, de diminuer l'enveloppe du dispositif MaPrimeRénov et de réduire le budget des aides publiques au développement de 800 millions d'euros. En parallèle, les ministères devront réaliser des économies de 5 milliards d'euros sur leur budget de fonctionnement. Cela comprend des mesures comme le report des recrutements de certains fonctionnaires et la réduction de 20% des frais de déplacement. (Les Échos, Renaud Honoré, 20/02)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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