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La banque britannique Barclays dévoile son nouveau plan stratégique afin d'améliorer sa valeur en bourse. Selon son directeur général, C. S. Venkatakrishnan, l’établissement souhaite augmenter le retour sur fonds propres (ROTE) de 9% en 2023 à plus de 12% en 2026. Pour ce faire, la banque prévoit de reverser 10 milliards de livres à ses actionnaires sur les trois prochaines années et réduire le poids de la banque d'investissement dans le total des actifs du groupe de 63% à 50%. Elle compte également investir davantage dans ses activités dites « stables », comme le rachat de Tesco Bank au Royaume-Uni et Kensington Mortgages dans le crédit immobilier. Elle envisage de se retirer du crédit à la consommation en Allemagne et du crédit immobilier en Italie, pour se concentrer sur son marché domestique au Royaume-Uni. Parallèlement, Barclays va effectuer une réduction de coûts de 2 milliards de livres, notamment via une restructuration de ses effectifs. (Les Echos, Ingrid Feuerstein, 21/02)
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Dans la nuit du 19 février 2024, la Banque populaire de Chine a annoncé une baisse record de 25 points de base du taux préférentiel de prêt à cinq ans, le ramenant à 3,95%. Cette action s’ajoute à la réduction, fin janvier 2024, de 50 points des réserves obligatoires pour les institutions financières. Ces mesures visent à stimuler l’économie chinoise et à restaurer la confiance dans le secteur immobilier. Toutefois, les analystes estiment qu’elles pourraient augmenter la pression sur les marges des banques chinoises. (L’Agefi, Jean-Loup Thiébaut, 21/02/2024)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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Le 19 février, la banque américaine Capital One a annoncé l'achat de Discover, spécialiste des cartes de crédit, pour 35,3 milliards de dollars. Si l'affaire est conclue entre fin 2024 et début 2025, elle donnera naissance à la principale société de cartes de crédit américaine, détenue à 60% par Capital One et à 40% par Discover. D’après Richard Fairbank, PDG de Capital One, « cette acquisition aidera à construire un réseau de paiement pouvant rivaliser avec les plus grands réseaux et sociétés de paiement ». Jusqu'à présent, Capital One utilisait les cartes Visa et Mastercard pour accorder des crédits à ses clients, partageant ainsi les commissions avec ces géants. À l'avenir, elle prévoit d'utiliser une partie du réseau Discover. Toutefois, « cette acquisition est, à notre avis, une nouvelle négative pour Mastercard et Visa », explique Tien-Tsin Huang, analyste chez JPMorgan. (Le Figaro, Danièle Guinot, 21/02)
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La Sfil, filiale de la Caisse des Dépôts, a enregistré un niveau d'activité record de 9,3 milliards d'euros en 2023. Dans un contexte économique difficile, elle a réalisé son deuxième meilleur résultat récurrent, en hausse à 65 millions d'euros. Le crédit-export a été un vecteur majeur de cette performance, avec six opérations pour un total de 5 milliards d’euros, contre deux opérations pour 0,7 milliard d’euros en 2022. Par ailleurs, la Sfil s’est réjouie d’une faible sinistralité au sein de son portefeuille. Elle prévoit de lever des montants significatifs en 2024, soit 3,5 à 4,5 milliards pour Sfil et 4 à 5,5 milliards pour Caffil. « Nous pourrions réaliser plus d'émissions vertes ou sociales si nous avions plus de projets, car il n’y a pas de problème du côté des investisseurs, ils sont présents et nous sommes l’intermédiaire entre eux et les collectivités », a commenté Philippe Mills, directeur général de la Sfil. (L’Agefi Quotidien, Laurence Pochard, 21/02)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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BNP Paribas AM franchit une étape vers les ETF actifs. Ainsi, le gestionnaire lance deux ETF obligataires avec une approche ESG active : le BNP Paribas Easy Sustainable EUR Corporate Bond et le BNP Paribas Easy Sustainable EUR Government Bond. Ces deux fonds ont pour objectif de limiter l’écart de performance par rapport à leur indice de référence à respectivement 0,5 et 0,25%. Cette stratégie active permet à BNP Paribas AM d’agir rapidement face à toute controverse sans avoir besoin d’attendre le prochain rééquilibrage de l’indice, a indiqué dans un communiqué Marie-Sophie Pastant, responsable des stratégies indicielles et ETF chez BNPP AM. (L’Agefi, Séverine Leboucher, 21/02/2024)
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Dans un rapport publié le 21 février 2024, l'Institut de l'économie pour le climat (I4CE) rapporte que l'Europe doit doubler ses investissements annuels pour atteindre ses objectifs climatiques en 2030. En 2022, les investissements dans les secteurs cruciaux pour la décarbonation ont atteint 407 milliards d'euros, soit une augmentation de 9% par rapport à 2021. Cependant, les investissements devront atteindre en moyenne 813 milliards d'euros entre 2024 et 2030 pour que l'Union européenne atteigne ses objectifs, soit un effort supplémentaire de 406 milliards. « C’est tout à fait faisable : à l’échelle de l’UE, ce déficit représente 2,5 points de PIB. C'est significatif, mais pas insurmontable », souligne Thomas Pellerin-Carlin, directeur du programme Europe d'I4CE. (Les Echos, Anne Feitz, 21/02)
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Le 20 février, des dirigeants d’importantes entreprises européennes, notamment dans le secteur chimique, se sont réunis à Anvers pour discuter des moyens par lesquels l’Union européenne pourrait améliorer leur compétitivité. Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, était également présente. Lors de la réunion, tenue à huis clos, les dirigeants ont exprimé leurs préoccupations concernant la réglementation de l’UE. Ils ont plaidé en faveur de la mise en place d’un pacte industriel européen pour soutenir cette compétitivité. Le sommet a suscité des réactions vives de la part de plusieurs organisations non gouvernementales, qui ont dénoncé d’importantes campagnes de lobbying. (Les Echos, Fabienne Schmitt, 21/02)
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Le marché de la rénovation énergétique est en plein essor avec l'émergence de nombreuses start-up proposant des solutions innovantes. Selon le fonds de capital-risque XAnge, ce marché pourrait passer de 58 milliards d'euros en 2022 à 137 milliards en 2027. Parmi ces nouveaux acteurs figure Kelvin, une jeune entreprise qui développe un logiciel utilisant l'IA pour générer des plans de travaux de rénovation. De son côté, la start-up Joole propose une plateforme de mise en relation entre diagnostiqueurs indépendants et particuliers ou professionnels. Néanmoins, le marché reste jeune et seuls quelques acteurs ont réalisé des levées de fonds significatives, tels que Efiy (20 millions d'euros) et Hello Watt (12 millions d'euros). La réglementation contraignante et la tension sur les prix de l'énergie offrent des opportunités pour ces entreprises. L'année 2024 pourrait être favorable pour ce secteur, grâce à la simplification du dispositif MaPrimeRénov’ et l'augmentation des rénovations globales. (Les Échos, Camille Wong, 21/02)
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L'Union européenne doit décider du siège de la nouvelle Agence européenne de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (AMLA). Le vote a lieu le 21 février et la décision reposera sur la participation des États membres et des parlementaires européens. Pour la première fois, ils partageront le pouvoir de décider de l'emplacement du siège d'une agence européenne. Paris et Francfort figurent parmi les neuf villes candidates, mais doivent faire face à la concurrence de Dublin et de Madrid. Chaque ville met en avant ses propres atouts. Paris souligne la présence du Groupe d’action financière (GAFI) et de l'Autorité bancaire européenne (ABE), tandis que Francfort abrite la Banque centrale européenne (BCE) et le superviseur bancaire européen. De son côté, Dublin met en lumière son rayonnement international. (Les Échos, Karl De Meyer, 21/02)
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Un scandale financier secoue le centre financier britannique de La City. Au total, 11 600 individus, principalement des retraités ou des personnes handicapées, ont été victimes d'une fraude estimée à 237 millions de livres sterling (280 millions d'euros). Selon les autorités judiciaires britanniques, ils ont été dupés par London Capital & Finance (LCF), qui leur a vendu des titres de dette à haut rendement. Suite à une alerte, la Financial Conduct Authority (FCA) a mis fin aux activités de LCF et a conclu qu'il s'agissait d'une escroquerie de type pyramidal (pyramide de Ponzi). Les dirigeants de LCF sont actuellement poursuivis en justice et un fonds public d'indemnisation a déjà versé 58 millions de livres aux victimes. En 2020, la FCA a interdit la publicité de ces produits financiers auprès des particuliers. (Les Echos, Nessim Aït-Kacimi, 21/02)
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Les cryptomonnaies continuent d'attirer l'attention des investisseurs particuliers, alors que le cours du Bitcoin dépasse les 50 000 dollars. Chez Coinbase, la plus importante plateforme d'échange de cryptomonnaies, les revenus liés aux transactions des particuliers ont augmenté de 60% sur un an pour atteindre 493 millions de dollars au quatrième trimestre 2023, d’après les résultats financiers publiés le 15 février 2024 par Bloomberg. Les volumes échangés par les particuliers ont également progressé de 50% sur un an. Les analystes prévoient que cette tendance se poursuivra si les prix continuent de grimper. Depuis janvier 2024, le bitcoin a gagné 25%, l’ether 28% et le solana 100% en trois mois. (Les Echos, Thomas Pontiroli, 21/02)
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À quatre jours de l’édition 2024 du Salon de l'Agriculture, le gouvernement français s'emploie à apaiser la colère des agriculteurs. Le président Emmanuel Macron va rencontrer les syndicats agricoles à l'Élysée, tandis que les ministres Bruno Le Maire, Marc Fesneau, Olivia Grégoire et Agnès Pannier-Runacher sont chargés de mener des négociations commerciales entre agriculteurs, industriels et grandes distributions. Ce 21 février 2024, le Premier ministre Gabriel Attal prévoit quant à lui une conférence de presse pour présenter les avancées du nouveau projet de loi sur l'agriculture. Le texte devrait être composé de quatre parties, dont une dédiée à la définition de la souveraineté alimentaire et une autre consacrée à la politique d'installation et de transmission en agriculture. Le contenu précis du projet est encore sujet à discussion et des modifications sont envisageables. (Le Parisien, Victor Tassel, Pauline Théveniaud, 21/02)
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Dans une interview accordée à Libération, Christian Huyghe, directeur scientifique agriculture de l’Inrae, partage ses préoccupations concernant l’avenir du plan Ecophyto 2030. Ce dernier, visant à réduire de 50% l’utilisation de pesticides en France, est actuellement suspendu face à l’opposition des agriculteurs. Le directeur insiste sur la nécessité de changer de modèle agricole et d’accompagner les agriculteurs dans cette transition. Inquiet des récentes décisions concernant le plan, Christian Huyghe appelle à une prise de conscience collective sur l’utilisation des pesticides. Pour lui, il est impératif de réduire leur impact sur l’environnement et la santé humaine. (Libération, Anaïs Moran, 21/02/2024)
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L’eurodéputé vert Benoît Biteau défend activement le modèle agroécologique, convaincu de sa capacité à résoudre la crise agricole. Il déplore la crise agricole structurelle de l’agriculture française, en partie due à un modèle inchangé depuis les années 1960. Benoît Biteau, qui partage son temps entre Strasbourg et sa ferme en Charente, est déterminé à affirmer que la seule issue possible de la crise actuelle est une agriculture 100% biologique. En reprenant l’exploitation de son père et en se tournant vers l’élevage de races locales, les céréales et la plantation d’arbres, il a reçu en 2009 le trophée national de l’agriculture durable. (La Croix, Sarah Dupont, 21/02)
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Face à l'augmentation de ses dépenses, le gouvernement s'engage à réaliser 10 milliards d'euros d'économies dès 2024, en arrêtant certains dispositifs de crise et en réduisant le budget des ministères et des opérateurs de l'État. Cela s'ajoute aux 12 milliards d'économies prévues pour le projet de loi de finances 2025. Cependant, la prévision de croissance du PIB pour 2024 a été revue de 1,4% à 1% en raison d'une inflation persistante et d'une remontée des taux. Ces économies visent à atteindre les objectifs du président Emmanuel Macron qui souhaite atteindre le plein emploi en 2027 en créant des richesses et de l'emploi, augmentant ainsi les recettes fiscales et sociales. La dette publique française, qui s’établit à 3 088 milliards d'euros fin septembre 2023, est surveillée de près par les agences de notation et la Commission européenne. (Le Monde, Elsa Conesa, 21/02)
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Selon le baromètre de l'Institut Paul Delouvrier publié par Les Echos, l'opinion des Français sur leurs services publics s'est dégradée pour la deuxième année consécutive en 2023. Seules 44 % des personnes interrogées ont émis un avis positif, un chiffre en recul de 8 points par rapport à 2021. La santé publique et l'éducation sont les secteurs les plus touchés par cette dégradation. 45 % des sondés ont déclaré avoir une bonne opinion de la santé publique, le niveau le plus bas depuis 2011, et 34 % pour l'éducation. « On est revenu à la situation d'avant le Covid, et même avant l'arrivée d'Emmanuel Macron à l'Elysée », estime Guillaume Caline, directeur enjeux publics et opinion chez Verian. (Les Echos, Leïla de Comarmond, 21/02)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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