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Crédit Agricole est l'une des rares entreprises françaises à être restée en Ukraine malgré la guerre, réussissant à maintenir ses 150 agences en fonction dans le pays. Interviewé sur Radio Classique, Philippe Brassac, directeur général de Crédit Agricole S.A., qui est le seul patron d'une entreprise du CAC40 à avoir visité le pays deux fois depuis le début de la guerre, a souligné le mérite de ses équipes. « Il a y réellement une capacité à faire face à l’imprévue, malgré le stress », estime-t-il. (Radio Classique, 23/02)
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La Banque centrale européenne (BCE) a publié ses états financiers pour 2023, le 22 février 2024. Elle a annoncé, pour la première fois depuis vingt ans, une perte de 1,3 milliard d’euros, incluant une provision de 6,6 milliards d’euros pour risques financiers. Selon la BCE, cette perte résulte de la hausse des charges d’intérêts sur ses engagements à taux variable, des tensions entre le coût du financement et les bénéfices des prêts, et d’une augmentation des charges de personnel. Néanmoins, « la BCE peut opérer efficacement et remplir sa mission principale de maintien de la stabilité des prix, quelles que soient les pertes subies », affirme l’institution. Cette dernière dispose d’une réserve de plus de 46 milliards d’euros dans ses « comptes de réévaluation ». (L’Agefi, Franck Joselin, 23/02/2024)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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Axa, le premier assureur français, vise à améliorer l'accessibilité à ses offres en introduisant des contrats spécialement conçus pour les populations qui rencontrent des difficultés à souscrire une assurance en raison de l'inflation et de la hausse des tarifs. Les familles monoparentales, les ménages en milieu rural et les micro-entrepreneurs sont principalement ciblés. Ces contrats comporteront moins de garanties que les contrats traditionnels, mais seront plus abordables et adaptés aux besoins de ces populations. Le directeur général d’Axa, Thomas Buberl, explique que cette initiative s'inscrit dans la stratégie du groupe visant à renforcer son engagement en matière d’inclusion sociale : « L’assurance joue un rôle vital dans la société ». Axa espère commercialiser 20 millions de ces contrats au niveau mondial d'ici à 2026. En parallèle, Axa a réalisé une transformation stratégique ces dernières années, en réduisant sa dépendance aux risques de marché et à l'assurance-vie tout en se concentrant davantage sur l'assurance dommages des entreprises, la santé et la prévoyance. (Le Figaro, Danièle Guinot, 23/02)
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Axa IM, le pilier de gestion d'actifs d'Axa, a subi une décollecte qui a entraîné une réduction de son chiffre d'affaires de 2% sur un an, le portant à 1,6 milliard d'euros. Cette tendance serait attribuée à la cession récente de portefeuilles d'assurance-vie par le groupe, et devrait s’inverser en 2024, selon Thomas Buberl, directeur général d'Axa. « Je n’exclus pas de discuter si quelqu'un arrive et nous propose un partenariat sur quelque chose qui va améliorer notre position, je reste toujours ouvert, mais le sujet n’est pas d’actualité », a-t-il affirmé. (L’Agefi Quotidien, Laurence Pochard, 23/02)
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Une enquête d'OpinionWay pour Les Echos et Le Conservateur dévoile les perspectives et les projets des propriétaires immobiliers en France pour l'année 2024. Les résultats indiquent que 32% des propriétaires anticipent une augmentation des prix, tandis que 29% s'attendent à une baisse. En termes de projets, 20% envisagent d'investir à nouveau dans l'immobilier, principalement dans l'acquisition d'une résidence principale (15%), tandis que 12% ont l'intention de vendre au moins un actif. L'investissement locatif est en baisse, avec seulement 8% des propriétaires souhaitant acheter pour louer. Par ailleurs, près de la moitié des propriétaires prévoient de réaliser des travaux de rénovation énergétique, principalement pour faire des économies d'énergie. (Les Echos, Krystèle Tachdjian, 23-24/02)
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Les banques privées, autrefois concentrées à Paris, s’étendent aux régions afin d’être plus proches de leurs clients fortunés, principalement des propriétaires de PME/ETI et des familles aisées. Elles gèrent différents segments de marché basés sur le montant du patrimoine, et offrent des services personnalisés, tirant profit de leur connaissance du contexte local. Pour sa part, la banque privée de la Société Générale a réorganisé son réseau régional après avoir fusionné avec le Crédit du Nord. Désormais, 22 points d’implantation sont répartis en France pour mieux répondre aux besoins de chaque région. Les clients sont classés en trois catégories : ceux ayant un patrimoine supérieur à 500 000 euros, ceux possédant entre 2 et 25 millions d’euros, et les familles dont la richesse dépasse les 25 millions d’euros. Les personnes disposant de revenus supérieurs à 150 000 euros par an sont généralement prises en charge par les banques de réseau classiques. Au-delà, ce segment est adressé aux banques privées des grands groupes bancaires, tels qu’Indosuez pour le Crédit Agricole. (Le Nouvel Economiste, Armelle Gegaden, 23/02 ; Le Nouvel Economiste, 23/02)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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L'intérêt pour les low-tech, des technologies sobres, durables et accessibles, augmente au sein des PME. En opposition à la haute technologie et ultra connectivité, les low-tech sont simples, faciles à comprendre, réparables et économes en énergie. De plus en plus d'entreprises adoptent cette approche, allant des start-up, telles que Enerpro Biogaz et Tri'n'Collect, aux grands groupes comme le Crédit Agricole, Orange et Airbus. Des produits innovants à basse technologie tels que des fours solaires, des désalinisateurs solaires et des pyrolyseurs de biochar sont de plus en plus courants. Cependant, les défis demeurent notamment en termes de certification de ces produits et de définition claire de ce qui qualifie une technologie ou une entreprise de low-tech. (Les Echos, Emmanuel Guimard, 23-24/02)
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Impact France, une organisation patronale créée en 2020, vise à rassembler les entreprises engagées dans une croissance responsable, mettant l’écologie et le social au cœur de leur développement. Sous la direction de Pascal Demurger de la Mutuelle assurance des instituteurs de France (MAIF), elle compte 15 000 adhérents, parmi lesquels figurent La Poste et le Crédit Mutuel. L’objectif de l’organisation est d’influencer les politiques publiques et de négocier des accords avec les syndicats. Pour ce faire, Impact France adopte des positions parfois controversées, se démarquant ainsi du Mouvement des entreprises de France (Medef). (Challenges, Florian Fayolle, 22-28/02)
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La fondation « La France s’engage » célèbre dix ans de soutien à l’innovation sociale. Depuis sa création, elle a levé 61 millions d’euros pour soutenir 233 structures de l’économie sociale et solidaire dans toute la France. Chaque année, « La France s’engage » reçoit environ 400 demandes et sélectionne 40 projets pour une présentation à Paris. Les 15 projets sociaux et environnementaux jugés les plus innovants et impactants sont ensuite récompensés. Les lauréats reçoivent en moyenne 250 000 euros et bénéficient d'un suivi pendant trois ans. En 2023, 400 000 personnes ont bénéficié des initiatives des structures lauréates de la fondation. (Les Echos, Martine Robert, 23-24/02/2024)
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La néo-banque Revolut a annoncé le lancement d'un Robot Advisor, un service d'investissement automatisé pour ses clients épargnants, dans un communiqué du 21 février 2024. Le service, disponible après un premier investissement minimum de 100 euros, utilisera un questionnaire pour établir le profil du client, ses préférences et sa tolérance au risque, puis proposera un portefeuille d'investissements adapté. Le dispositif s'occupera également de rééquilibrer le portefeuille en fonction des évolutions du marché. Les frais de gestion de ce service s'élèvent à 0,75% des investissements réalisés annuellement. (www.agefi.fr, Nessim Ben Gharbia, 22/02)
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Alpian est une nouvelle banque 100% digitale basée en Suisse s'adressant spécifiquement à une clientèle aisée avec un patrimoine de 100 000 à un million de francs suisses. Les clients peuvent effectuer leurs opérations courantes via une application mobile, mais aussi contacter leur conseiller ou poser des questions via un tchat. Selon la fondatrice et Deputy CEO d’Alpian, Marion Fogli, la banque parvient à « humaniser » la relation client grâce à cette application. Celle-ci inclut un système de portefeuille personnalisé basé sur le profil de chaque client. Alpian propose également une carte bancaire multimonnaie métallique, visant à attirer les jeunes générations qui voyagent et cherchant une forme d’autonomie encadrée dans la gestion de leur cagnotte. (Le Nouvel Economiste, 23/02)
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Le président Emmanuel Macron cherche à apaiser la colère du monde agricole lors du 60e Salon de l'Agriculture à Paris. Sa stratégie consiste à organiser à l’occasion de l’inauguration de l’évènement, le 24 février, un « grand débat agricole » avec divers intervenants, dont les agriculteurs, les industriels, les représentants des grandes distributions et des ONG. Cette démarche est une première et reflète l'ampleur de la crise agricole et des inquiétudes des agriculteurs concernant l'avenir de l'agriculture et de l'environnement. Malgré les tentatives précédentes du gouvernement pour régler le problème, la tension reste forte. La conférence vise à fournir une plate-forme pour tous afin qu'ils puissent exprimer leurs opinions, faire des propositions et confronter des idées. Cependant, certains voient cet événement comme une opération de communication et doutent de son efficacité pour résoudre la crise agricole. Le Salon et la conférence se déroulent dans un contexte de manifestations et de blocages à travers le pays. (Les Échos, Grégoire Poussielgue, 23-24/02)
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Dans une interview croisée accordée à La Croix, Christiane Lambert, présidente du Comité des organisations professionnelles agricoles de l’Union européenne, et Pascal Canfin, eurodéputé, confrontent leurs points de vue sur la crise agricole en Europe. Ils abordent diverses causes notamment les conditions environnementales comme le réchauffement climatique, la politique agricole commune (PAC) et des pressions économiques. Pascal Canfin souligne également « des revenus trop faibles » des agriculteurs, et appelle à un juste « partage de la valeur ». Christiane Lambert se dit préoccupée par le « pacte vert » européen, mené « sans aucune considération pour les difficultés d’une agriculture qui a dû affronter coup sur coup la pandémie, la guerre en Ukraine et les effets du changement climatique ». Les deux acteurs reconnaissent l'importance d’équilibrer protection et solidarité dans le contexte des accords commerciaux avec l’Ukraine. Ils abordent également les controverses sur l'utilisation des pesticides et différentes approches pour la transition écologique dans l'agriculture. Pascal Canfin insiste sur le fait qu'il n'a « jamais été question en Europe de sortie des pesticides, mais toujours de réduction ». (Le Croix, Julie de la Brosse, Alban de Montigny, 23/02)
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Malgré un ralentissement de la croissance, des crises géopolitiques et la persistance de l’atonie en Chine, les grandes entreprises françaises ont affiché des performances solides en 2023. Elles ont trouvé des sources de croissance aux États-Unis et ont réussi à augmenter significativement leurs prix en période d’inflation, ce qui a permis d’améliorer leurs marges et de reconstituer leur trésorerie. Les cinq plus grandes banques, BNP Paribas, Crédit Agricole, Crédit Mutuel Alliance Fédérale, BPCE et Société Générale, ont également enregistré de bons résultats, générant près de 28,5 milliards d’euros de bénéfices nets (+6,5%), malgré la remontée des taux d’intérêt. Ces performances ont soutenu les cours des actions et contribué à une série de records à la Bourse. (Le Figaro, Danièle Guinot, 23/02)
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En février 2024, l’indice du climat des affaires a chuté d’un point pour retomber à 98, selon les données de l’Insee. Ce recul est notamment dû à une dégradation plus marquée dans le commerce de détail, où l’indicateur a perdu quatre points. En revanche, l’industrie a connu une amélioration, avec une augmentation de deux points de son indicateur de climat des affaires. Les entreprises du secteur aéronautique affichent une confiance particulièrement élevée. Cependant, les prévisions de croissance pour 2024 ont été abaissées à 1% par le ministère de l’Économie. (Les Echos, Nathalie Silbert, 23-24/02/2024)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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